Les étudiants prévoient d'arriver samedi à Novy Sad et maintiennent la contestation malgré les gestes du gouvernement.
En Serbie, les étudiants poursuivent leur marchent de contestation et approchent de Novi Sad.
La chute meurtrière de l'auvent de la gare de cette ville du centre du pays a déclenché le mouvement de contestation contre le gouvernement et la corruption.
Quinze personnes avaient été tuées.
À la tête des manifestations, les étudiants exigent notamment davantage d'argent pour l'enseignement, la transparence sur l'accident de Novy Sad et la libération des étudiants interpellés.
Nevena Vecerinac, étudiante : « Nous allons arriver à Novi Sad. La marche d'hier a été facile. Il fait froid maintenant, mais nous pouvons y arriver. Nous avons tous le même objectif.
Les étudiants prévoient d'arriver samedi à Novy Sad et comptent organiser un blocus de la ville pendant 24 heures.
Pendant ce temps, à Belgrade, un conducteur a foncé dans une manifestation silencieuse vendredi, blessant deux femmes qui travaillent comme médecins dans une institution psychiatrique voisine. Selon les médias, les deux femmes ont heurté le trottoir avec leur tête et sont en train d'être examinées.
L'incident, le troisième du genre en quelques semaines, s'est produit dans le centre de Belgrade pendant les 15 minutes de silence observées quotidiennement dans toute la Serbie, vers midi, lorsque l'auvent s'est effondré à la gare de Novi Sad.
Des voyous pro-gouvernementaux ont attaqué à plusieurs reprises les manifestants, dont un grand nombre d'étudiants, en fonçant à deux reprises sur les manifestations avec des voitures. Deux personnes ont été grièvement blessées lors des précédentes attaques
De son côté, le gouvernement tente de désamorcer la mobilisation.
Les autorités promettent de diviser par deux les frais d'inscription à l'université.
En début de semaine, le Premier ministre Milos Vuvevic a donné sa démission.