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Coûts, goûts, questions de santé : la consommation de bière en Belgique continue de chuter

FILE - Sur cette photo datée du jeudi 26 mai 2016, un ouvrier gratte la mousse d'un verre de bière avant de le servir, à Bruges, en Belgique.
FILE - Sur cette photo datée du jeudi 26 mai 2016, un ouvrier gratte la mousse d'un verre de bière avant de le servir, à Bruges, en Belgique. Tous droits réservés  AP Photo/Virginia Mayo, FILE
Tous droits réservés AP Photo/Virginia Mayo, FILE
Par Evelyn Ann-Marie Dom
Publié le
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Selon un rapport annuel de l'association des brasseurs belges, la consommation totale de bière dans le pays - réputé comme un des sanctuaires de la boisson houblonnée - a encore diminué de 2 % en 2024.

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La Belgique compte 400 brasseries et produit plus de 1 600 types de bières, et pourtant sa consommation de bière continue de diminuer.

Selon un rapport annuel de l'Association des brasseurs belges, la consommation de bière dans le pays a baissé de 2,1 % en 2024, même si la baisse n'est pas aussi marquée que celle de 6 % enregistrée en 2023.

Cette baisse s'inscrit dans une tendance continue à la baisse, la consommation dans le pays ayant chuté de près de 20 % au cours des dix dernières années.

L'association explique la baisse de la consommation par "la pression persistante sur le pouvoir d'achat, la baisse de la compétitivité, les coûts élevés et un contexte géopolitique instable".

Elle note également un changement dans les habitudes de consommation et des préoccupations croissantes en matière de santé.

"Les Belges boivent globalement moins d'alcool et donc moins de bière," selon l'association.

Mais il n'y a pas que la Belgique, les brasseurs européens sont confrontés à un déclin à long terme, car l'Union européenne a connu une baisse de la demande de bières alcoolisées, selon un rapport d'Eurostat.

Les boissons non alcoolisées sont de plus en plus populaires.

"Il y a cinq ans, il n'y avait qu'une seule bière sans alcool, aujourd'hui il y en a six", explique Waldo Marlier, propriétaire d'un bar, aux médias locaux en parlant de son propre stock.

Les boissons sans alcool ont également connu un essor rapide au Royaume-Uni, notamment grâce à des tendances populaires telles que le "Dry January", qui consiste à rester sobre pendant un mois. On estime que 15,5 millions de personnes y ont participé au Royaume-Uni en 2025.

Les jeunes générations, de plus en plus conscientes des effets néfastes de l'alcool sur la santé physique et mentale, se détournent de la consommation excessive d'alcool installée par les générations précédentes.

Une enquête récente publiée dans le Times a révélé que près de la moitié des personnes âgées de 18 à 34 ans ont complètement arrêté de boire de l'alcool. De même, une étude YouGov réalisée en 2024 a révélé que 44 % des Britanniques âgés de 18 à 24 ans préfèrent désormais les boissons peu ou pas alcoolisées.

Pour beaucoup, les options sans alcool permettent de modérer la consommation, de se sentir inclus et de mieux se maîtriser pendant les soirées.

Des événements socio-économiques récents, tels que la pandémie de COVID-19 et la crise actuelle du coût de la vie, ont modifié notre relation avec l'alcool, encourageant les gens à reconsidérer ses coûts financiers et personnels.

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