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France : l'opposant russe Vladimir Ossetchkine visé par un projet d'action, quatre hommes écroués

Des policiers montent la garde derrière une barrière devant le palais de justice, le mardi 13 mai 2025 à Paris.
Des policiers montent la garde derrière une barrière devant le palais de justice, le mardi 13 mai 2025 à Paris. Tous droits réservés  Aurelien Morrisard/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Aurelien Morrisard/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Par Euronews
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Réfugié politique en France, Vladimir Ossetchkine dénonce via son ONG des faits de torture et de corruption dans les prisons russes.

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Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé ce vendredi la mise en examen et la détention provisoire de quatre hommes soupçonnés d'être impliqués dans un projet d'action criminelle à l'encontre de l'opposant russe Vladimir Ossetchkine.

Réfugié politique en France, Vladimir Ossetchkine est le directeur de Gulagu.net, une ONG qui dénonce des faits de torture et de corruption dans les prisons russes. En 2021, l'ONG avait diffusé des vidéos de viols dans des prisons russes, ainsi que des témoignages de victimes et même de tortionnaires. Cela avait entraîné l'ouverture d'une enquête par les autorités russes.

Selon le PNAT, les quatre hommes ont été interpellés lundi après l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le 19 septembre.

Ils seraient âgées de 26 à 38 ans, originaires du Daghestan, république russe du Nord-Caucase. L'un d'entre eux aurait la nationalité française. Ils sont suspectés d'avoir réalisé des vidéos du domicile de Vladimir Ossetchkine à Biarritz.

En 2022, l'opposant russe avait affirmé avoir été victime d'une tentative d'assassinat à son domicile. Racontant avoir "remarqué un point rouge qui bougeait sur la balustrade de l’une des terrasses et qui se dirigeait ensuite vers [lui] sur le mur." Il affirme que "quand la police est venue, ils sont entrés dans la maison de l’autre côté, et quand ils ont essayé d’ouvrir le volet d’un des balcons, ils ont aussi entendu des tirs. Ils ont ensuite interrogé des voisins qui ont aussi entendu ces tirs."

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