Pour que migrations riment vraiment avec éducation

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Par Euronews
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D’après l’ONU, quelque 214 millions de personnes dans le monde vivaient hors de leur pays d’origine en 2010. Une partie d’entre elles a difficilement accès à l‘éducation. Or celle-ci représente l’une des meilleures pistes pour réussir à s’intégrer. Découvrons plusieurs initiatives visant à favoriser la scolarisation ou la formation des populations migrantes.

Un atelier photo interculturel au Chili

Capitale en plein boom, Santiago du Chili attire depuis vingt ans, un nombre croissant d’immigrés. Dans le quartier de Yungay par exemple, leur population a doublé en une décennie. Chiliens et nouveaux arrivants doivent apprendre à vivre ensemble. Dans une école du secteur, on organise un atelier photo interculturel une fois par semaine pour inciter les élèves de toutes origines à échanger. A travers leurs photos, ils se font les porte-parole de leur quotidien et de leur culture auprès de leurs proches et des autres enfants, mais aussi tissent des liens d’amitié.

Chine : des écoles pour les enfants de migrants ruraux

En Chine, quand on a quitté les campagnes pour la ville, il est difficile de scolariser son enfant dans un établissement public. C’est uniquement dans la ville d’origine qu’un accès gratuit est possible. L’enseignement privé est-il alors la seule solution ? Encore faut-il avoir les moyens de verser des frais d’inscription parfois élevés. A la périphérie de Pékin, l‘école Tongxin fait partie des établissements spécifiquement destinés aux enfants de migrants ruraux aux faibles ressources. Elle s’intègre à un projet finaliste des prix WISE 2013 lancé par le Centre de développement pour les travailleurs migrants de Pékin : il a permis la scolarisation de plus de 10.000 enfants dans différentes communes et accordé un soutien financier à plus de 2600 élèves.

Un tutorat pour rapprocher migrantes et Danoises

L’intégration passe aussi par les liens personnels. C’est ce qu’a bien compris le Centre danois pour la parité et la diversité KVINFO. Depuis onze ans, il met en contact des femmes migrantes ou réfugiées avec des Danoises actives sur le marché du travail. Actuellement, elles sont environ 1300 à rencontrer régulièrement leur tutrice qui les oriente dans leur vie professionnelle ou tout simplement, les renseigne sur la culture danoise. Le réseau dispose de quatre antennes dans tout le pays. En nombre de participantes, il est le plus important du genre dans le monde.

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