Cristina Kirchner est blanchie, mais pour combien de temps ? Les accusations du procureur Nisman, assassiné en janvier, selon lesquelles la présidente argentine aurait tenté de protéger des dirigeants iraniens soupçonnés d’avoir commandité un attentat antisémite à Buenos Aires, ont été rejetées ce jeudi.
Aucun délit n’aurait ainsi été commis par la chef d’Etat mais cette décision est susceptible d’appel.
Retrouvé mort d’une balle dans la tête le 18 janvier, Alberto Nisman avait quatre jours plus tôt mis en cause Christina Kirchner et son ministre des Affaires Etrangères. Depuis 2007, il défendait la thèse d’un attentat commandité par l’Iran et exécuté par le Hezbollah.
Le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, une puissante explosion avait dévasté un bâtiment abritant les institutions juives d’Argentine, dont la mutuelle juive de l’AMIA, tuant 85 personnes et faisant plus de 300 blessés.