Massacre de Marikana en Afrique du Sud : l'attitude de la police mise en cause

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Confier au parquet une enquête criminelle contre la police, après la tuerie de la mine sud-africaine de Marikana. C’est ce que recommande la

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Confier au parquet une enquête criminelle contre la police, après la tuerie de la mine sud-africaine de Marikana. C’est ce que recommande la commission d’enquête judiciaire dans un rapport. Le 16 août 2012, des policiers avaient ouvert le feu sur une foule de grévistes armés notamment de machettes. 34 personnes avaient perdu la vie.

Près de trois ans après le drame, aucun responsable de la police n’a été jugé ou sanctionné.

Le président sud-africain Jacob Zuma avait reçu le rapport en mars dernier et en a présenté les conclusions ce jeudi.

“La commission estime que l’opération de police n’aurait pas dû avoir lieu le 16 août, car le plan était défectueux, a lu Jacob Zuma. (Avec un tel plan), il aurait été impossible de désarmer et de disperser les grévistes sans faire couler le sang”. Le rapport de la commission pointe du doigt également le syndicat des mineurs en lui reprochant d’avoir multiplié les “chants provocateurs et déclarations incendiaires” ainsi que l’exploitant de la mine Lonmin, pour ne pas n’avoir pas fait le nécessaire pour résoudre le conflit social.

Avec AFP et Reuters

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