Après plusieurs décennies de dictature militaire, les Birmans sont appelés à voter pour les législatives du 8 novembre. La favorite du scrutin, le
PUBLICITÉAprès plusieurs décennies de dictature militaire, les Birmans sont appelés à voter pour les législatives du 8 novembre. La favorite du scrutin, le prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, appelle à la bienveillance de la communauté internationale.
“Nous espérons que le monde entier comprend à quel point il est important pour nous d’avoir des élections libres (…). S’il vous plaît, aidez-nous en observant ce qui se passe avant les élections, pendant les élections, mais aussi et surtout après les élections. C’est la meilleure contribution que vous puissiez apporter au processus de paix dans ce pays”, insiste le chef de file de la Ligue nationale pour la démocratie.
Son principal rival n’est autre que le Parti pour la solidarité et le développement de l’Union (USDP), créé par d’anciens militaires au pouvoir, dont l’actuel président, Thein Sein.
Le scrutin s’annonce complexe pour les 30 millions d‘électeurs qui auront, cette fois, le choix entre quelque 90 partis politiques. Mais un quart des sièges seront directement attribués à des militaires.