La Suisse ferme son marché aux voitures Volkswagen

La Suisse ferme son marché aux voitures Volkswagen
Par Cecile Mathy  avec AFP

Risque d'amende aux Etats-Unis, action en chute libre, le nouveau PDG de Volkswagen doit faire face aux conséquences de la tricherie du groupe.Le marché suisse est désormais fermé aux nouveaux mod

Les pertes s’accumulent pour Volkswagen suite au scandale des moteurs truqués.

L’action du groupe a chuté de 34% cette semaine et la situation ne devrait pas s’améliorer.

La Suisse suspend les ventes

Car désormais, le constructeur est banni du marché suisse. La confédération a décidé de suspendre la vente des nouveaux modèles diesel du groupe.
La mesure concerne les marques Audi, Seat, Skoda et Volkswagen jusqu‘à nouvel ordre.

La nouvelle a fait réagir en Suisse, non sans humour.

Difficile de sourire en revanche pour le nouveau PDG de Volkswagen.

Ne pas céder à la panique

Matthias Müller, nommé ce vendredi pour succèder à Martin Winterkorn, a estimé qu’il ne fallait pas céder à la panique et à la précipitation.

“Nous devons être très prudents. Il est crucial que cela ne puisse jamais se reproduire. C’est pour cela que des normes plus strictes de gestion et de gouvernance vont être mises en place. Je m’y engage”, a-t-il déclaré.

Un peu partout en Europe, les gouvernements annoncent le renforcement des mesures de contrôle antipollution.

En France, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, a annoncé la mise en place de contrôles aléatoires.

Répercussions en terme d’image

Aux Etats-Unis où une enquête pénale a été ouverte, Volkswagen risque une amende de 16 milliards d’euros.

Pour Robert Haigh, spécialiste du marketing et de la communication de crise, “l’ampleur de l’affaire et le fait que la tricherie soit délibérée, vont vraiment avoir un impact pour Volkswagen. Les dommages pourraient déjà atteindre 10 milliards de dollars au niveau de l’image et du capital confiance de la marque”.

Des millions de véhicules concernés en Europe

Volkswagen a reconnu, qu‘à l‘échelle mondiale, 11 millions de ses véhicules seraient équipés d’un logiciel permettant de tromper les contrôles anti-pollution.

Un million de personnes roulent potentiellement avec un modèle de ce type en France, 500 000 en Belgique, 180 000 en Suisse.

Pour le ministre belge des transports Kris Peeters, l’important est de penser aux consommateurs.

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