L’avenir du nucléaire sera bientôt à l‘étude, à l’occasion de la COP 21 qui s’ouvre ce dimanche à Paris. La France, pays le plus dépendant au monde
L’avenir du nucléaire sera bientôt à l‘étude, à l’occasion de la COP 21 qui s’ouvre ce dimanche à Paris. La France, pays le plus dépendant au monde de cette énergie si controversée, mais qui lui fournit les trois quarts de son électricité. En 2011, la catastrophe de Fukushima, qui avait causé la mort de plus de 1 600 personnes, avait révélé la vulnérabilité du nucléaire. Pour l’association Greenpeace, cette énergie ne peut faire pas partie de la transition énergétique. Une transition qui risque d‘être longue, tant ce secteur constitue un fleuron industriel et un enjeu économique de taille. “Beaucoup de gens croient qu’on peut résoudre le défi climatique seulement grâce à des énergies renouvelables et performantes”, soutient Valérie Fraudon, déléguée générale de la Société Française d’Energie Nucléaire. “Mais ce défi est énorme. D’après le GIEC, il faudrait que l‘électricité d’origine renouvelable passe à 80% d’ici 2050, alors qu’on est aujourd’hui à 30% “. D’après un rapport de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) publié en octobre, la France pourrait pourtant abandonner “de manière réaliste” le nucléaire pour se tourner des énergies 100 % renouvelables.