Attentat : les Kurdes rejettent les accusations d'Ankara

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Par Laurence Alexandrowicz avec AFP
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Au lendemain de l’attentat qui a fait 28 morts dans la capitale turque, le PKK, le parti des kurdes de Turquie, et le PYD, leurs frères syriens

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Au lendemain de l’attentat qui a fait 28 morts dans la capitale turque, le PKK, le parti des kurdes de Turquie, et le PYD, leurs frères syriens, refusent d‘être tenus pour responsables du bain de sang.

L’attentat, qui visait un convoi de bus transportant des militaires, n’a pas été revendiqué, et pour ce membre du PYD, Ankara attend seulement un faux pas des Kurdes :

“La Turquie est très contrariée de voir les avancées des peshmergas, dit Gharib Hassou, représentant du Parti de l’union démocratique (PYD). Ils veulent qu’on aille à la frontière attaquer leurs positions, pour avoir une excuse pour intervenir”.

Pendant que le président Erdogan visite des blessés, l’attentat en a fait plus de 80, il prépare la riposte. Il y aura des représailles, en Syrie, et dans le Kurdistan irakien.

“Bien que les responsables du PKK et du PYD disent n’avoir rien à voir avec cette attaque, a déclaré Recep Tayyip Erdogan, les informations du ministère de l’Intérieur et des services de renseignement montrent qu’ils sont les responsables”.

L’aviation turque pilonne les peshmergas

Comme ils le font depuis presque une semaine, les avions turcs ont à nouveau bombardé les positions kurdes. Ces kurdes, ce sont des terroristes pour Ankara, mais pour Washington, qui les arme, ce sont des remparts contre Daesh. Situation ubuesque puisque Ankara et Washington sont alliés dans l’OTAN.

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