En Grèce, des heurts ont éclaté ce mardi dans le camp d’Idoméni. D’un côté, les forces de l’ordre, venues dégagées l’accès à une voie ferrée. De
En Grèce, des heurts ont éclaté ce mardi dans le camp d’Idoméni. D’un côté, les forces de l’ordre, venues dégagées l’accès à une voie ferrée. De l’autre, des réfugiés en colère.
Slogans hostiles, puis jets de pierre. Rapidement, quelques hommes se sont interposés pour tenter de ramener le calme.
Ce genre d‘éruption de violences n’est pas rare, disent les témoins sur place. Et pour cause : cela fait des jours, parfois des semaines que ces hommes, ces femmes, ces enfants, sont bloqués ici, la frontière macédonienne restant invariablement fermée.
“Cette fermeture de la frontière n’a fait qu’augmenter la colère des gens, confirme Anestis Ischnopoulos, représentant d’une ONG grecque. Les réfugiés qui sont bloqués ici espèrent toujours pouvoir avancer, mais comme les barrières restent fermées, alors il y a des tensions, des manifestations.“
Ces derniers jours, plusieurs rumeurs ont circulé, laissant croire à une ouverture des frontières. Cela a suscité une grande effervescence.
>> Réfugiés : rumeurs et faux espoirs à Idomeni
Les autorités grecques souhaitent à terme démanteler ce camp d’Idoméni et installer les réfugiés dans d’autres structures d’accueil répartis à travers le pays.
Actuellement, près de 11 000 personnes vivent dans ce camp.
Pour aller plus loin
>> L’enfer du camp d’Idomeni (photos), reportage paru le 15 mars 2016 sur le site du journal Le Soir, à consulter ici
>> Idomeni, cul-de-sac de la route des Balkans, reportage paru le 21 mars 2016 dans Le Figaro, à lire ici
>> Les dernières données chiffrées de l’OIM, cliquer ici