Zone euro : activité stable malgré le Brexit

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Par Anne Glémarec
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C'est ce que révèle l'étude préliminaire de l'institut Markit auprès des directeurs d'achat en août. Le secteur privé français a même renoué avec des niveaux inédits depuis les attentats de

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Le choc du Brexit n’a pas affecté les économies de la zone euro en août. L’activité du secteur privé y est restée stable selon l‘étude Markit qui la mesure auprès des directeurs d’achat. Si l’indice du secteur manufacturier a un peu reculé à 51,8, celui des services a progressé plus que prévu, à 53,1. Tous deux restent donc en phase d’expansion.

Pour Jeremy Cook, chef économiste chez World First, “s’il doit y avoir un impact différé du Brexit, il y a de fortes chances qu’il se manifeste d’abord sur le plan politique en zone euro à la faveur des échéances de l’année à venir, que ce soit les élections italiennes, néerlandaises, françaises ou les élections allemandes à la fin de l’an prochain. C’est alors qu’on commencera à assister à une chute des dépenses d’investissements, de la confiance des consommateurs et des dépenses en capital des entreprises.

En attendant, la France a renoué en août avec des niveaux d’activité inédits depuis les attentats de novembre grâce au dynamisme de son secteur des services.

L’Allemagne, première économie de la zone euro, affiche sa moins bonne performance en 15 mois dans ce domaine, mais fait toutefois mieux que la moyenne du bloc.

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