Ce que l'on sait sur le virus Zika et sa propagation

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Par Sandrine Delorme avec BEATRIZ BEIRAS
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La dernière grande flambée de maladies à virus Zika n’a gagné l’Asie que récemment.

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La dernière grande flambée de maladies à virus Zika n’a gagné l’Asie que récemment. Et c’est à Singapour que le premier cas de transmission locale du Zika a été confirmé le 27 août dernier.
Depuis, plusieurs centaines ont été recensés, malgré un système sanitaire performant et des campagnes de démoustication…

Une transmission locale signifie que la personne a été piquée sur son lieu de vie et n’a pas voyagé ou bien qu’elle a eu des relations sexuelles avec une personne contaminée.

Quatre jours après ce premier cas, le Centre de contrôle et de prévention des maladies des Etats-Unis, le CDC, a listé Singapour comme étant le 58e pays présentant un foyer actif de Zika.
L’OMS évoque quant à elle 70 pays et territoires marqués par la présence du virus depuis 2015.

A l’heure actuelle, elle reste alarmiste, elle craint que la propagation de l‘épidémie soit sous-estimée dans d’autres pays du sud-est de l’Asie où le dépistage est moins performant qu‘à Singapour.

Sur la liste des pays soupçonnés de transmission locale, l’OMS signale aussi les Philippines, la Thaïlande, l’Indonésie et le Vietnam.

C’est en Amérique Latine que l‘épidémie de la souche asiatique du virus du Zika a été repérée, précisément en mai 2015, dans le nord-ouest du Brésil.

A ce jour, sur le continent américain, seuls le Chili, l’Uruguay et le Canada sont épargnés par les cas de Zika.

En Afrique, le Cap-Vert reste, pour l’instant, le seul pays où cette souche asiatique du virus Zika a été repérée.

D’autres pics épidémiques ont été observés. En 2007, il a sévi dans plusieurs îles du Pacifique, puis en 2013-2014, en Polynésie française, où 55 000 cas ont été enregistrés en trois mois.

Ce n’est qu’en février 2016 que l’OMS a déclaré la nouvelle épidémie d’“urgence de santé publique de portée internationale”, elle a déjà touché un million et demi de personnes rien qu’au Brésil.

Récemment, elle déclarait par la voix de David Heymann, président du comité d’urgence de l’OMS :

Même si nous en savons un peu plus sur le Zika depuis 7 mois, il est toujours urgent de continuer à soutenir la recherche mondiale sur ce virus et cela reste une urgence de portée internationale. (…) Le Zika continue de se propager, de causer des épidémies dans de nombreux pays à travers le monde.

Ce virus Zika a plusieurs souches, il est connu depuis les années 50.

L’infection n’est symptomatique que dans 18 % des cas, ce qui rend sa détection difficile.

Les données sur son temps d’incubation et sur la durée de la fièvre Zika sont peu précises : l’incubation durerait de 3 à 12 jours et la fièvre et tous ses maux disparaîtraient en 4 à 7 jours.

Et ce n’est que depuis l‘épidémie au Brésil, que l’infection a été plus clairement associée à des symptômes neurologiques graves comme le syndrome de Guillain-Barré, (une atteinte des nerfs périphériques qui peut mener à la paralysie), et à la microcéphalie congénitale.

Près d’une centaine d’entreprises et institutions dans le monde ont engagé des recherches pour le combattre.

LIVE on #Periscope: PRESS CONFERENCE: WHO Emergency Committee on #ZikaVirushttps://t.co/EKkLhrK8yi

— WHO (@WHO) 2 septembre 2016

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