Malgré leur rencontre, les chefs de la diplomatie allemand et turc restent en froid

Berlin tente de faire baisser la pression avec la Turquie, après l’annulation de trois meetings de campagne pro-Erdogan en Allemagne. Les chefs de la diplomatie allemande et turc se sont rencontrés.
Germany's
SigmarGabriel</a> hopes to rebuild Turkish friendship, without Nazi comparisons<a href="https://t.co/DQhu18PPXr">https://t.co/DQhu18PPXr</a> <a href="https://t.co/mXIJkihyCr">pic.twitter.com/mXIJkihyCr</a></p>— DW | Europe (
dw_europe) March 8, 2017
Selon Ankara, l’Allemagne tente par le biais des interdictions de favoriser le non au référendum destiné à renforcer les pouvoirs du président turc.
“Nous voulons nous entendre bien et paisiblement avec ce pays, remarque Sigmar Gabriel, chef de la diplomatie allemande, et résoudre les différends de manière démocratique, pour faire en sorte que personne ne soit traité de manière irrespectueuse et qu’ils puissent compter sur l’amitié des Allemands. Mais il y a simplement des limites à ne pas dépasser comme nous comparer avec l’Allemagne nazie.”
Les tentatives d’empêcher les meetings, au prétexte d’un manque de sécurité ou d’infrastuctures inadaptées, coïncident avec la détention en Turquie du correspondant germano-turc du journal “Die Welt”.
“Nous devons d’abord décider d’une chose : voulons-nous continuer comme “deux nations amies” ou préférons-nous couper les liens ?, s’interroge Mevlut Cavusoglu, le chef de la diplomatie turque. Nous la Turquie, sommes favorables à la poursuite des relations amicales, mais l’Allemagne doit également se prononcer sur cette question afin que nous avançions conformément à cette décision.”Entre les deux pays une brouille n’est pas anodine, sachant que l’Allemagne accueille la plus grande communauté turque à l‘étranger.