Champs-Elysées : les réactions des candidats

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Par Philippe Mathieu
Champs-Elysées : les réactions des candidats

L’attaque sur les Champs-Elysées qui a coûté la vie d’un policier a suscité les réactions des candidats à l‘élection présidentielle. On commence avec Emmanuel Macron :

“Le défi moral qui est le notre aujourd’hui et pour les années à venir, c’est de ne pas nous diviser d’une part, mais c’est aussi de préparer notre avenir. Ce qu’ils veulent, c’est l’effondrement moral, c’est qu’il veulent, c’est la contemplation du désastre. Et je ne céderai en rien là-dessus. Ne jouons pas avec les peurs.”

Marine Le Pen a demandé elle au président de la République François Hollande de fermer les frontières :

“Je lui demande solennellement d’ordonner la restauration de nos frontières en vertu du traité de Schengen et le traitement administratif ou pénal immédiat des fichés S. C’est-à-à dire de tous les individus présents sur notre sol connus pour leur adhésion à l’idéologie de l’ennemi.”

Le candidat des républicains a appelé à l’unité d’action :

“Ma politique étrangère sera ciblée en priorité sur la destruction de l’Etat Islamique puisque c’est lui qui nous menace directement. Cela ne sera possible que le jour où toutes les grandes puisssances agiront vraiment ensemble. Plus les Etats-Unis, l’Europe, la Russie, L’Iran, la Turquie, les Pays du Golfe sont divisés, plus la victoire contre le totalitarisme islamique est rétardé.”

Jean-Luc Mélenchon prône une résistance démocratique :


“Pas de panique, ne pas interrompre le processus de notre démocratie de manière à bien montrer que les violents n’aurons pas le dernier mot contre les Républicains.”

Benoît Hamon a défendu l’instant démocratique :

“Nous devons chérir ce moment démocratique parce que justement d’autres le détestent, notamment les terroristes qui assassinent.”

Quant au Premier ministre, Bernard Cazeneuve il a accusé Marine Le Pen et François Fillon d’avoir choisi “l’outrance et la division”.

(avec agences)