Le gouvernement de Madrid fait tout pour empêcher la tenue de cette session prévue dans l'après-midi en l'absence probable du principal candidat, Carles Puigdemont.
Une après-midi à nouveau cruciale pour la Catalogne. Le parlement à Barcelone doit débattre de la candidature de Carles Puigdemont à la présidence de la région. Le gouvernement de Madrid, farouchement contre cette session, a saisi la Cour constitutionnelle. Cette dernière a en principe interdit la tenue du débat. Autre élément majeur, en cas d'investiture à distance, le vote ne sera pas valable, selon la Cour.
Et le candidat Puigdemont est toujours bien à distance de l'Espagne. Exilé en Belgique depuis trois mois, il risque d''être arrêté s'il revient.
Le président du Parlement régional, Roger Torrent, pourrait considérer que l’investiture n’est pas possible à distance et qu’il faut chercher un nouveau candidat. Ou bien désobéir à la Cour, au risque de poursuites pénales.
Certains dans son camp estiment qu’il est temps de « sacrifier » Carles Puigdemont pour permettre au nouveau gouvernement régional de prendre ses fonctions.