Les causes de la panique boursière

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Par Euronews
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En toile de fond du mini-krach à Wall Street : les craintes d'inflation et de hausse des taux d'intérêt sur fond de bons résultats de l'économie américaine. Les investisseurs redoutent une surchauffe de l'économie.

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C'est vendredi dernier que Wall Street avait entamé sa dégringolade, le Dow Jones, l'indice vedette new-yorkais subissait alors sa plus forte chute depuis juin 2016.

A l'origine de ce mini-krach, la publication des dernières statistiques du département américain du Travail : le pays a continué à créer des emplois - plus de 200.000 en janvier - le taux de chômage est au plus bas à 4,1%, et surtout, les salaires ont progressé de 2,9 % sur un an, soit la plus forte hausse depuis juin 2009, alors que le pays sortait de la récession.

L'inflation à la hausse

Tous les indicateurs de l'économie américaine semblent donc au vert, mais pour les investisseurs, il y a un risque de surchauffe de l'économie, et donc de poussée de l'inflation.

En décembre, l'indice des prix à la consommation a progressé de 2,1% sur un an, au-dessus de l'objectif fixé par la Réserve fédérale américaine.

*"Ce signal qui vient des États-Unis est celui d'un retour à un niveau d'inflation qu'on n'avait pas connu depuis longtemps. C'est un signal de très bonne santé de l'économie", souligne François Chaulet, analyste chez Montségur Finance.
*

*Les marchés préoccupés par les taux d'intérêt

L'inflation et le chômage sont les deux indicateurs clés sur lesquels la Réserve fédérale américaine base sa politique monétaire. Au vu des bons chiffres actuels de l'économie américaine et des prévisions de croissance pour 2018, la FED pourrait décider d'augmenter plus tôt que prévu ses taux d'intérêt. Or, c'est ce qui préoccupe les investisseurs.

"Généralement et historiquement, quand la FED relève trop ou trop vite les taux d'intérêt, cela a un effet négatif sur les marché boursiers", souligne James McBride, analyste chez McBride Group.

Ce vent de panique sur les marchés a coïncidé avec la nomination de Jérome Powell à la tête de la Réserve fédérale américaine. Le successeur de Janet Yellen s'exprimera bientôt devant le Congrès sur l'état de l'économie du pays.

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