L’Équateur a décidé mercredi de ne plus accueillir les pourparlers de paix ni d'être le garant de ce dialogue avec la guérilla colombienne de l'ELN.
Par la voix de son président Lenin Moreno, l'Equateur renonce à accueillir les pourparlers de paix avec l'ELN, menés à Quito depuis plus d'un an.
La guérilla colombienne est accusée de mener de violentes offensives à la frontière.
"J'ai demandé à la ministre des Affaires étrangères de l’Équateur qu'elle freine ces discussions et que nous renoncions à être garants de ce processus de paix, tant que l'ELN ne s'engage pas à cesser les activités terroristes", a déclaré le président équatorien lors d'un entretien à la chaîne colombienne RCN.
De son côté, la ministre colombienne des Affaires étrangères, Maria Angela Holguin, a annoncé ensuite que Quito renonçait aussi à accueillir ces pourparlers.
Bogota "comprend les raisons pour lesquelles le président (Lenin) Moreno a décidé de renoncer à son statut de garant et d'hôte de ces négociations", a déclaré la ministre colombienne dans un communiqué. Elle a ajouté que son gouvernement comptait trouver un autre siège pour poursuivre les pourparlers avec l'ELN, qui pourrait être au Brésil, au Chili, à Cuba, en Norvège ou au Venezuela.