Platini blanchi par la justice suisse: le match continue

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Michel Platini, ex-président de l'UEFA banni par la Fifa, a été blanchi par la justice civile suisse, indique vendredi soir Le Monde. L'ex-star de la Juventus va-t-il prendre cette balle au bond pour tenter de casser sa suspension sportive et revenir au premier plan? Le journal français s'appuie sur un courrier, en date du 24 mai, signé par Cédric Remund, procureur du Ministère public de la confédération helvétique (MPC), envoyé à Me Vincent Solari, avocat de l'ex-N.10 des Bleus. Parallèlement à la suspension infligée par la Fifa, la justice suisse avait entendu le Français en tant que "personne appelée à donner des renseignements", équivalent en France du statut de témoin assisté. Cette procédure pénale ouverte en septembre 2015 visait Sepp Blatter, président déchu de la Fifa, à l'origine du paiement controversé de 1,8 M EUR, sans contrat écrit, à Platini. "Nous vous confirmons que la présente procédure n'est pas menée à l'encontre de votre mandant, Michel Platini, assure à Me Solari le procureur suisse. Nous pouvons également vous confirmer que votre mandant ne sera pas incriminé dans le cadre de la présente procédure", écrit Le Monde qui reproduit des extraits du courrier. Platini est "clairement innocenté. "C'est une double affirmation: à ce stade il n'y a pas de charges suffisantes contre lui, et on ne va pas le poursuivre car le procureur s'est fait la conviction qu’on n'avait rien à lui reprocher dans cette affaire", explique Me Solari au Monde. - Election à la présidence de la Fifa en juin 2019 - "La décision du MPC peut-elle conduire la Fifa à lever la suspension de Platini, banni jusqu'en octobre 2019?", s'interroge Le Monde. La prochaine élection à la présidence de la Fifa est programmée en juin 2019 à Paris. "Cette décision devrait avoir un impact si la Fifa se comportait de manière loyale. La Fifa a instrumentalisé cette mise en cause au pénal de 2015 pour ouvrir la procédure disciplinaire", lâche Me Solari dans le journal. Platini a déjà déposé un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de Strasbourg pour contester sa suspension de toute activité liée au football. L'ancien maître à jouer des Bleus, aujourd'hui âgé de 62 ans, avait été suspendu initialement 8 ans fin 2015 par la justice interne de la Fifa pour ce fameux paiement de 1,8 M EUR. Cette suspension, qui l'a empêché de briguer la succession de Blatter à la Fifa, a ensuite été réduite à 6 ans en appel, puis à 4 ans par le Tribunal arbitral du sport (TAS), plus haute juridiction sportive, basée à Lausanne. - "Juges de pacotille" - L'ancien capitaine des Bleus avait ensuite saisi le Tribunal fédéral suisse, pour contester cette sanction. Mais cette cour avait confirmé en juillet 2017 la suspension de Platini de toute activité liée au football pendant quatre ans, soit jusqu'en octobre 2019. L'ex-triple Ballon d'or n'a jamais digéré sa mise au ban. Il avait ainsi dénoncé récemment "les juges de pacotille de la Fifa et du TAS" qui "ne sont pas de vrais juges", ajoutant qu'il finirait "par avoir raison", dans un long entretien au magazine Marianne. La Fifa, interrogée par l'AFP vendredi soir, a pris "note" de cette information, mais n'a pas souhaité "faire de commentaire". Platini avait fait le buzz récemment en confessant dans l'émission radio "Stade Bleu" une "petite magouille" quand il était co-président du comité d'organisation du Mondial-98 en France. Il s'agissait en réalité d'une astuce de placement des têtes de séries dans des groupes, avant le tirage au sort, pour ne pas qu'elles se rencontrent avant la finale, à condition qu'elles gagnent tous leurs matches, comme la France et le Brésil il y a 20 ans. Un procédé réutilisé dans d'autres Coupes du monde.

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