Championnat de France de cyclisme: pour Démare "la pression repose sur l'équipe"

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Deux fois titré, en 2014 et 2017, Arnaud Démare souligne dépendre de son équipe Groupama-FDJ pour un éventuel triplé dans le Championnat de France, dimanche, sur le circuit de Mantes-la-Jolie (Yvelines). A deux jours du rendez-vous, le Picard (26 ans) affichait une belle sérénité en répondant aux médias, dans la retraite champêtre choisie par son équipe dans le Val d'Oise. QUESTION: Quelle signification a ce maillot bleu-blanc-rouge ? REPONSE: "C'est un maillot super pour soi, pour les supporters, la famille. Les grands-parents disent: 'tu gardes le maillot, comme ça on te voit à la télé.' Il donne une grande visibilité même si, la semaine dernière, à l'entraînement, j'ai entendu 'allez, Arthur' (sourire). C'est aussi la preuve qu'on se souvient des champions de France" (son coéquipier Arthur Vichot a gagné deux fois le titre). Q: Dans quel état d'esprit vous présentez-vous au départ du championnat ? R: "Je l'ai remporté deux fois mais je vais partir pour aller le rechercher. Le but, c'est de donner le meilleur. Je ne me mets pas la pression." Q: Vous serez pourtant l'un des leaders de Groupama-FDJ... R: "La pression repose sur l'équipe. J'ai beaucoup moins la pression qu'au Futuroscope (en 2014). L'an dernier, j'avais le Tour en tête. Je ne pensais pas que c'était pour moi." Q: Comment jugez-vous le parcours ? R: "Je suis venu le voir pendant ma coupure d'après Paris-Roubaix. Je l'ai un peu plus en tête. Le fait de l'avoir vu permet de se projeter. J'y ai pensé à l'entraînement même si ma priorité reste le Tour de France." Q: Le parcours est-il plus dur que celui de Saint-Omer en 2017 ? R: "Pas forcément. L'an dernier, j'avais été un peu surpris au briefing quand on m'avait dit que c'était pour moi. Je pensais que c'était trop dur. Cette fois, c'est 50 % ville 50 % campagne avec une portion typique du Vexin, où ça va tendre à bloc. Mais, s'il y a beaucoup de vent, ça peut bloquer." Q: On dit que le patron de l'équipe, Marc Madiot, se surpasse chaque année lors du briefing... R: "Il est impressionnant, surtout quand on est néo-pro. C'est sa fierté. Il veut qu'on soit la meilleure équipe française. Il estime qu'au championnat de France, on court à domicile." Q: La concurrence vient-elle des autres sprinteurs ou des puncheurs ? R: "Au championnat, tout le monde peut se dire 'je vais gagner'. On peut avoir des surprises. Steven Tronet avait gagné en 2015. La concurrence est là. Il ne faut sous-estimer personne même si on se sent fort et si l'équipe est solide." Q: Quels noms reviennent en priorité ? R: "On va retrouver les mêmes. Gallopin, Alaphilippe côté puncheurs. Ce sera dur pour un homme seul. Je m'attends davantage à un petit groupe ou un peloton de 30 coureurs. Mais, si une équipe parvient à cadenasser la course, on peut arriver assez nombreux pour la gagne." Q: Vous dépendez de vos coéquipiers... R: "Je dépends du collectif. Le soir, après la course, je me souviens de la photo, de m'être dit 'tout ce groupe a travaillé pour moi'. C'est impressionnant."

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