L'ex-première dame ivoirienne a annoncé "une nouvelle page" et une "refondation" pour son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), dans son premier discours, quelques heures après sa libération.
Elle avait été condamnée à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Simone Gbagbo, l’ex-première dame de Côte d'Ivoire, a été libérée ce mercredi. La "Dame de fer ivoirienne", comme on la surnomme, a regagné sa résidence du quartier de Cocody, à Abidjan, où l'attendaient un millier de sympathisants en liesse.
Dans son premier discours suivant sa libération, Simone Gbagbo a annoncé "une nouvelle page" et une "refondation" pour son parti, le Front populaire ivoirien (FPI).
L’amnistie de Simone Gbagbo, avec celle de 800 détenus, a été proclamée il y a deux jours par le président Alassane Ouattara, la veille de la Fête nationale en Côte d'Ivoire. Elle a été unanimement saluée par la classe politique ivoirienne qui évoque "un geste fort en faveur de la réconciliation nationale" à deux ans de la prochaine élection présidentielle.
Libre en Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo reste cependant poursuivie par la Cour pénale internationale (CPI). Elle est sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis 2012. Son mari, Laurent Gbagbo est quant à lui à la Haye depuis 2011 où il est jué pour "crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité".