Tour d'Espagne: Bouhanni, l'orgueil du champion

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La revanche de Nacer Bouhanni: malheureux en 2018, le sprinteur français s'est libéré jeudi en gagnant avec orgueil la 6e étape du Tour d'Espagne, où Rudy Molard (Groupama-FDJ) a conservé le maillot rouge malgré un fort vent fatal à son leader Thibaut Pinot.

Dans un sprint à effectifs réduits en raison d'un coup de bordures dans le final, Bouhanni (Cofidis) a devancé le Néerlandais Danny Van Poppel (LottoNL-Jumbo), deuxième, et l'Italien Elia Viviani (Quick-Step) à San Javier, dans la région de Murcie.

"Dans un final, je sais comment faire pour m'imposer si j'ai les jambes", a expliqué le Vosgien de 28 ans, pourtant arrivé sur la Vuelta sans son habituel "train" de coéquipiers. "J'ai filoché de train en train pour prendre la bonne roue et j'ai produit mon effort dans les 200 derniers mètres", s'est-il réjoui au micro de la chaîne publique espagnole TVE.

C'est sa troisième victoire sur le Tour d'Espagne après deux succès en 2014, et son premier bouquet de la saison sur une course majeure du World Tour, après avoir raté le Tour de France sur décision de son équipe.

Surtout, c'est une belle revanche pour l'ancien champion de France, dont la campagne 2018 avait été jusque-là marquée par un bras de fer avec ses dirigeants.

"Gagner sur la Vuelta, un Grand Tour, c'est important pour moi, j'ai vécu une saison très compliquée", a reconnu Bouhanni. "Quand on sent qu'on n'a pas l'équipe derrière soi, en tant que sprinteur, c'est difficile. Tout ce qui a été dit sur moi depuis le début de saison, ça a été dur et je me suis senti parfois humilié. Mais je me suis toujours entraîné dur."

- "Fausses informations" -

D'ailleurs, Cofidis a été contrainte de démentir jeudi "un article mensonger" paru dans la presse espagnole et faisant état d'une prétendue altercation mercredi entre le sprinteur et un de ses directeurs sportifs.

"Je suis très content de gagner aujourd'hui après ce qui s'est passé hier, j'étais très énervé des fausses informations qui ont été dites", a lancé le Français, rappelant avoir déjà gagné un 30 août sur la Vuelta en 2014, à Albacete.

Son compatriote Molard est arrivé au sein de ce premier peloton composé d'une cinquantaine de coureurs, préservant son maillot rouge endossé la veille malgré un final perturbé par le vent.

Ce n'était en revanche pas la journée de Pinot (Groupama-FDJ), ni celle du Néerlandais Wilco Kelderman (Sunweb): piégés dans les bordures, les deux coureurs ont concédé 1 min 44 sec aux autres leaders et se retrouvent respectivement 18e et 17e du général à environ 3 minutes de Molard.

"Que Thibaut perde du temps n'était pas du tout prévu", a reconnu le maillot rouge, habituel équipier de Pinot. "Le but c'était de garder le maillot mais surtout de protéger Thibaut et on est déçu qu'il perde du temps au général."

Vendredi, une nouvelle opportunité s'offre aux sprinteurs lors de la 7e étape entre Puerto Lumbreras et Pozo Alcon (185,7 km), à condition de résister dans la dernière ascension du jour classée en 3e catégorie et placée à 12 km du but.

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