Le photojournaliste égyptien, arrêté lors d'une manifestation au Caire en 2013, a été condamné à 5 ans de prison, qu'il a déjà effectué dans l'attente de son jugement.
En Egypte, c'est un procès de masse qui vient de s'achever au Caire avec le jugement de 739 accusés.
75 d'entre eux ont été condamnés à mort, dont des dirigeants des Frères musulmans comme Mohammed al-Beltagui, Issam al-Aryane et Safwat Hegazi, 47 à la perpétuité, et les autres à des peines allant de 5 à 15 ans de prison.
10 ans par exemple pour le fils de l'ancien président islamiste, Oussama Morsi, ou 5 ans pour le photojournaliste Shawkan, qui a fait le V de la victoire à l'énoncé du verdict, car il risquait la peine capitale.
Arrêté à l'été 2013 alors qu'il couvrait la répression sanglante d'une manifestation, il était poursuivi pour "meurtre, tentative de meurtre et appartenance à un groupe terroriste".
Comme il était derrière les barreaux dans l'attente de son jugement, il a déjà purgé sa peine et il devrait être prochainement libéré.
Plusieurs ONG internationales s'étaient mobilisées en sa faveur et il avait obtenu en mai dernier le prix mondial de la liberté de la presse décerné par l'UNESCO.