Mondiaux de cyclisme: Alaphilippe compte "s'économiser le plus possible"

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Julian Alaphilippe, désigné en première ligne du Championnat du monde de cyclisme à Innsbrück, compte "s'économiser le plus possible" pendant la course pour pouvoir frapper fort, dimanche, dans le final aux pourcentages impressionnants.

QUESTION: A quoi vous attendez-vous dimanche ?

REPONSE: "On peut imaginer 50 scénarios possibles. Entre les nations qui ont intérêt à dynamiter la course dès le circuit, les coureurs qui veulent attendre la dernière montée, les acrobates qui vont s'accrocher et faire la descente à fond... Ca peut se gagner en plusieurs endroits et ça peut se perdre sur une erreur. Je pense que chaque effort va se payer cash. Le danger, c'est de se faire piéger, il ne faut pas avoir à prendre les choses en main parce qu'on a fait une erreur tactique. Après, c'est la course qui va décider des choix qu'on devra prendre et à la fin ce sont les jambes qui parleront."

Q: La dernière côte est-elle comparable au Mur de Huy, l'arrivée de la Flèche Wallonne que vous avez gagnée en avril ?

R: "Non, ça n'a rien à voir, c'est incomparable, vraiment très difficile, une ascension très dure qu'on va emprunter avec surtout 250 kilomètres dans les jambes après un circuit très exigeant. J'espère être là, en mesure de faire un effort qui payera, au bon moment. Mais, avant, il y a le circuit qui va déplumer beaucoup de coureurs, qui va faire mal à tout le monde. Mon but va être de m'économiser le plus possible même si c'est difficile sur un parcours pareil."

Q: L'étiquette de favori numéro 1 est-elle embarrassante ?

R: "Il faut se détacher de tout ça. Je sais que je vais être surveillé, que des coureurs vont calquer leur course sur la mienne mais il y a des nations qui ont intérêt à envoyer des costauds de loin, pourquoi pas même des favoris qui pourraient se dévoiler avant la dernière ascension. Mon rôle sera de faire l'effort au bon moment et de bouger, si je suis capable de le faire, sans que personne me suive. Il y a des coureurs qui m'imaginent être dans le final, et j'espère que ce sera le cas, mais on peut citer dix noms qui sont aussi capables d'être là dans le final. C'est un parcours très difficile, qui me plaît bien, et on a une équipe très forte. Mais entendre mon nom cité parmi les favoris ne change rien. L'objectif, c'est de faire le meilleur résultat possible et rentrer lundi sans regret. Toute cette pression, c'est quelque chose de positif, il faut s'en servir comme une force. Mais il n'y a pas que moi en équipe de France. C'est la course qui va donner des rôles à chacun."

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