Au Venezuela, un opposant politique meurt en détention

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Par Yoann Giammetta-D'Angelo
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Les membres de son parti rejettent la thèse du suicide et évoquent un assassinat.

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Au Venezuela, le régime de Nicolas Maduro secoué par la mort d’un opposant.

Selon les autorités, Fernando Alban, conseiller municipal de Caracas, se serait suicidé ce lundi au siège des services des renseignements. L’opposant avait été arrêté la semaine dernière, accusé d’avoir participé à l’attaque aux drones explosifs qui a visé le président vénézuélien, en août.

Alors qu’il allait être déféré devant la justice, Fernando Alban aurait demandé à se rendre aux toilettes avant de se donner la mort, en se jetant dans le vide.

Mais pour les opposants à Nicolas Maduro, hors de question de parler d’un suicide : ils évoquent un assassinat politique.

"Nous rejetons tout ce que dit le gouvernement. Nous avons en notre possession des témoignages de famille et d'avocats sur les pressions subies par Fernando", commente Julio Borges, opposant politique en exil.

Sur Twitter, d’autres figures de l’opposition accablent le gouvernement et rejettent la thèse du suicide. L’ancien candidat à la présidentielle Henrique Capriles évoque « l’entière responsabilité » du pouvoir en place, alors qu’une ancienne procureure générale accuse le « caractère criminel du régime de Maduro ».

Plusieurs organisations internationales, dont l’ONU et l’Union européenne, ont appelé Caracas à faire la lumière sur les circonstances de cette mort.

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