Brexit : le sprint final de Theresa May

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Tous droits réservés REUTERS/Simon Dawson
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Par Guillaume Petit
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A trois jours d'un sommet européen qui devra valider, ou non, l'accord conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, il reste encore à la première ministre britannique quelques obstacles à franchir. Et pas des moindres.

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Theresa May entame son sprint final pour confirmer l'accord sur le Brexit, à trois jours d'un sommet européen extraordinaire. Après des mois de négociations, passés à enjamber les obstacles à Bruxelles, il reste à la première ministre britannique quelques étapes à franchir. Et pas des moindres.

Le premier, ce jeudi : la Chambre des Communes. Devant les députés britanniques, Theresa May a défendu le projet d'accord sur le Brexit conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne :

"Les négociations entre dans une phase critique et tous nos efforts doivent désormais se concentrer au travail avec nos partenaires européens pour mener le processus à son terme", a déclaré Theresa May**.**

"Les Britanniques veulent que l'accord soit scellé. Ils veulent un bon accord pour nous acheminer vers un brillant avenir. Et ils veulent que nous nous unissions, pour avancer et se concentrer sur des questions majeures, ici, comme le __National Health Service. Cet accord nous le permettra. Il est entre nos mains. Au cours des 72 prochaines heures qui seront cruciales, je ferai tout pour leur donner."

72 heures cruciales

Un "projet de déclaration politique" pour les relations post-Brexit, qui s'ajoutera au traité de retrait, a été trouvé et envoyé aux capitales européennes, a annoncé ce jeudi le président du Conseil européen Donald Tusk.

Mais il reste aux 27 chefs d'Etat et de gouvernement à l'approuver, lors d'un Conseil européen extraordinaire, ce dimanche. Il faudra notamment convaincre l'Espagne. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez fait notamment pression sur l'épineuse question de l'enclave de Gibraltar.

"Si cela n'est pas résolu d'ici dimanche, l'Espagne malheureusement (...) devra voter non et exercer sa capacité de veto car c'est une question qui affecte l'essence de notre pays", a déclaré le socialiste lors d'une conférence de presse avec son homologue portugais Antonio Costa à l'issue d'un sommet entre les deux pays organisé à Valladolid , le 21 novembre.
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