Le baromètre du XV de France: une ossature malgré tout

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Malgré un bilan négatif, les test-matches de novembre du XV de France auront permis de dégager un peu plus nettement en vue de la Coupe du monde 2019 une colonne vertébrale, de Guilhem Guirado à Maxime Médard en passant par Louis Picamoles et Mathieu Bastareaud.

+ Des anciens au rendez-vous

Fer de lance des Bleus dans le combat, dont il a été le meilleur marqueur (quatre essais), Guirado semble également avoir pris de l'épaisseur dans son rôle de capitaine. Même si son appel à la vigilance avant la défaite de samedi face aux Fidji (21-14) n'a pu les effets escomptés, il avait joué un rôle important la semaine précédente avant la victoire contre l'Argentine (28-13).

Son lieutenant Mathieu Bastareaud a été le seul trois-quarts constant sur les trois rencontres, précieux au centre par ses charges, sa capacité à "gratter des ballons" et à faire peur aux défenses adverses, libérant ainsi des espaces pour ses partenaires.

Peu en vue face aux Springboks (défaite 29-26), Louis Picamoles a ensuite redressé la barre. Alors qu'il jouait gros pour son retour, le N.8 a confirmé qu'il était indispensable, à son meilleur niveau, dans son rôle de perforateur.

Autre joueur d'expérience, le deuxième ligne Yoann Maestri a été précieux dans le combat et a participé au redressement de la touche, dont il est le capitaine. Enfin, Médard a gagné des points au poste d'arrière: il a été à son avantage sur le seul match disputé (Afrique du Sud) et, surtout, son concurrent Benjamin Fall a plutôt déçu.

+ Fickou et Lopez prennent date

Gaël Fickou a lui eu deux matches pour briller au centre. Objectif atteint sur le premier (Argentine), moins sur le deuxième (Fidji). S'il doit progresser en défense, son talent d'attaquant, supérieur à celui de Geoffrey Doumayrou, constitue une promesse pour l'avenir.

Devant lui, Camille Lopez, pour son grand retour après plus d'un an et demi d'absence, a réalisé un match plein contre l'Argentine, un autre plutôt convaincant face à l'Afrique du Sud et un dernier beaucoup moins contre les Fidji. Ouvreur N.1 des Bleus, il aura l'occasion de prendre davantage d'assurance lors du Tournoi des six nations.

Une autre Clermontois mérite d'être revu: Arthur Iturria, qui découvrait le poste de troisième ligne en sélection. Utile en touche, il dispose encore, logiquement, d'une importante marge de progression

Les piliers titulaires Jefferson Poirot et Cedate Gomes Sa sont globalement à créditer d'une bonne série d'automne, comme l'ailier Yoann Huget. Rappelé en cours de rassemblement, où il abattait une carte importante en vue de la Coupe du monde, Huget peut encore espérer voir le Japon.

+ Serin, Thomas: un goût d'inachevé

Mention peut mieux faire pour Baptiste Serin, habile dans l'exercice des tirs et but et intéressant dans l'animation face aux Boks et, surtout, l'Argentine. Avant de perdre pied contre les Fidji, où l'expérience de Morgan Parra, demi de mêlée N.1 mais blessé, aurait sans doute été utile pour remettre de l'ordre dans le jeu.

Sur une aile, Teddy Thomas a également alterné le bon et le moins bon. En défense, mais surtout en attaque: à elle seule, son action contre les Springboks, où il slalome dans la défense avant d'oublier de servir ses partenaires, est un condensé de ses qualités et de ses défauts. A gommer au plus vite.

Comme Thomas, le deuxième ligne Sébastien Vahaamahina et le troisième ligne Wenceslas Lauret ont été branchés sur courant alternatif. Le bilan de Vahaamahina est lui plombé par sa grossière erreur face aux Boks (ballon échappé sur le renvoi après l'essai de Bastareaud) et par une certaine indiscipline. Un défaut également récurrent chez Lauret, combatif mais emprunté balle en main.

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