Réforme de la Coupe Davis: Mahut critique la Fédération française

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Nicolas Mahut a de nouveau critiqué le choix de la Fédération française de tennis de voter en faveur de la réforme de la Coupe Davis adoptée en août, dimanche à l'issue de la finale perdue par les Bleus face à la Croatie à Lille.

"Je ne jette pas la pierre aux petites fédérations qui ont voté +oui+ car effectivement ce format-là ça leur permet de pouvoir entraîner les jeunes. Mais nous, non. Je suis désolé, mais la décision de la France, pour moi ça ne passe pas", a martelé l'Angevin, l'un des plus farouches opposants au relooking drastique de la compétition.

La Coupe Davis, créée en 1900, troquera en 2019 son format traditionnel plus que centenaire au profit d'une formule condensée autour d'une semaine réunissant dix-huit nations et qui aura lieu, sauf rebondissement, en fin de saison à Madrid.

"Oui, il y a des fédérations qui ont besoin d'argent, qui n'ont pas de Grand Chelem. Mais accepter des compétitions pour ça, je suis désolé, ça me révolte. Oui, il fallait travailler sur le format pour alléger le calendrier. On a donné plein d'idées qui étaient bonnes pour sauver cette compétition. Il y avait des solutions", a fait valoir Mahut, vainqueur du double face aux Croates samedi avec Pierre-Hugues Herbert.

"Il y avait d'autres moyens d'avoir de l'argent. Je pense que les Grands Chelems qui gagnent beaucoup d'argent auraient très bien pu se réunir pour donner une partie des recettes. Je pense que si chaque Grand Chelem donnait un certain pourcentage, la Coupe Davis était sauvée", a-t-il estimé.

Juste avant la remise du trophée, l'Angevin a exprimé son mécontentement au président de la Fédération internationale de tennis, David Haggerty, qui cristallise les critiques pour avoir impulsé la réforme. L'Américain a d’ailleurs été hué par le public à plusieurs reprises durant le week-end.

"C'était un message que j'avais envie de lui adresser directement, je pense qu'il l'a bien reçu", a expliqué le joueur de 36 ans en conférence de presse.

Marin Cilic, qui a offert à la Croatie son deuxième saladier d'argent en surclassant Lucas Pouille dimanche, a lui défendu la réformé adoptée par 71,43% des votes à l'assemblée générale de l'ITF en août dernier à Orlando (Etats-Unis).

"Pour les petites nations, le format actuel n'était pas facile. Les revenus qu'en tiraient les fédérations n'étaient pas élevés. On a connu de jolis succès en 2016 (finale, ndlr) mais pas grand chose n'a été fait pour la formation, a-t-il estimé. Je pense qu'avec le nouveau format, les fédérations auront plus de moyens pour financer les jeunes joueurs."

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