L'ancien militant italien d'extrême-gauche Cesare Battisti, réfugié au Brésil depuis 2004, a repris sa cavale. Jeudi 13 décembre 2018, un juge avait ordonné son placement en détention. Vendredi, le président brésilien Michel Temer avait accepté de l'extrader vers l'Italie.
L'heure de la fuite a de nouveau sonné pour l'ancien militant italien d'extrême-gauche Cesare Battisti, réfugié au Brésil depuis 2004. Le président brésilien Michel Temer, qui quittera ses fonctions le 31 décembre 2018, avait signé, vendredi 14 décembre, une demande d'extradition émise par l'Italie, et un juge avait ordonné, la veille, son placement en détention, pour éviter "une quelconque tentative de fuite". Mais les policiers ne l'ont pas trouvé à son domicile.
Cela fait des années que l'Italie attendait du Brésil qu'il accède à sa demande de faire revenir ce membre des "Prolétaires armés pour le communisme" pendant les années 70, cette période marquée par des attentats en cascade et qualifiée d'années de plomb.
Battisti a été condamné, dans son pays, par contumace, à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre meurtres commis à la fin des années 70. Des homicides qu'il nie avoir commis.
Arrêté en 1979 en Italie, il s'était évadé de prison deux ans plus tard, pour entamer une longue cavale, qui l'a mené au Mexique, en France et au Brésil.