Marseille: Garcia pense être "l'homme de la situation"

Marseille: Garcia pense être "l'homme de la situation"
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

"Je pense être l'homme de la situation", a martelé vendredi Rudi Garcia, entraîneur de l'Olympique de Marseille, qui fait face à la défiance des supporters avant un match volcanique contre Monaco, dimanche.

"Je crois en ce groupe-là et je pense être l'homme de la situation pour gagner dimanche et amener l'OM en fin de saison là où on veut être", a assuré Garcia en conférence de presse, faisant allusion à la qualification en Ligue des champions. Son équipe est 6e avec deux matches en retard.

"Vous me voyez, pas abattu et plutôt combatif, mais on m'a injecté ça dans les veines depuis tout petit", a-t-il dit aux journalistes, tranquille et souriant dans son survêtement blanc de l'OM.

Deux jours plus tôt, les murs du centre d'entraînement de la Commanderie ont été tagués d'inscriptions comme: "Garcia dégage!"

Le technicien ne veut "pas être pollué par cet environnement négatif", assurant que ce n'était "pas une posture médiatique".

"Le problème, c'est l'interprétation, a-t-il développé. Si je vous dis: +Je vais très bien+, vous allez dire: +Il s'en fout+. Si je vous dis: +Je vais mal+, vous direz que je n'ai pas les épaules pour..."

"Quelque part, je n'ai pas trop de temps à perdre avec ça", a-t-il ajouté, expliquant que sa réponse devait être "que dimanche vous soyez obligé d'écrire qu'on vient de battre l'AS Monaco".

Il préfère "effectivement les après qualification face à Leipzig et Salzbourg (l'an dernier en Ligue Europa, ndlr), par exemple, parce qu'à ce moment ils (les commentaires, ndlr) sont très positifs envers l'équipe et envers moi, mais il faut accepter".

Enfin cette période houleuse permet "de compter ses vrais amis", a dit Garcia, remerciant "les nombreux soutiens" qui se sont manifestés auprès de lui.

"Mon cas n'est pas important", a-t-il conclu, c'est "le cas de l'équipe, de mes joueurs, qui est important".

Le coach s'est dit "persuadé que les joueurs sont là, qu'il y a une cohérence et une cohésion. Je teste, je sonde et je vois mon groupe. Mais, encore une fois, il faut que ça se traduise sur le terrain".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Chants homophobes dans les stades : nouvelle interruption lors du match Nice-Marseille

Mario Balotelli enfin à l'Olympique de Marseille

Europa League : Marseille a manqué l'exploit