Loeb: "40 minutes, c'est loin..."

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Sébastien Loeb (Peugeot) a remporté, vendredi, sa deuxième victoire d'étape sur le Dakar-2019, avec 10 minutes d'avance sur le leader du classement général Nasser al-Attiyah (Toyota). Mais le nonuple champion du monde des rallye le sait: "40 minutes, c'est loin"

Q: Deuxième victoire sur ce Dakar. Comment vous sentez-vous ?

R: "C'est bien, on n'a pas fait de conneries. On a roulé à bloc du début à la fin. C'était pas mal de piste donc c'était quand même mon type de terrain. On était bien dans la caisse et on n'a pas fait d'erreur pendant toute la spéciale. C'était pourri sur la fin de spéciale, c'était compliqué dans la navigation, dans le brouillard... On ne voyait rien, on essayait de trouver le waypoint (point de passage obligatoire) dans le brouillard, on essayait de trouver les traces... C'était bien compliqué."

Q: C'est une amélioration par rapport à la journée précédente ?

R: "Hier (jeudi), c'était compliqué. On était bien aussi mais on a crevé trois fois. On perd beaucoup de temps là dessus, on était dans la poussière des camions donc c'était la merde. Là, on est parti dans une bonne position, on a ouvert la route sur les deux-tiers de la spéciale mais au moins, il n'y avait pas de poussière..."

Q: Quel bilan tirez-vous de cette première semaine ?

R: "Si on n'est pas volés de 30 minutes par une erreur de roadbook (au km 177 de la 3e étape, NDLR), on serait bien. Là, on est un peu moins bien. En même temps, on est toujours là. L'écart est important, on verra la deuxième semaine. Il peut se passer plein de choses."

Q: Les organisateurs avaient prévenu: ce Dakar-2019 serait compliqué. C'est aussi votre ressenti ?

R: "On s'en doutait. C'est difficile, c'est clair. Effectivement, une spéciale dans le sable, ce n'est jamais simple. Mais il y avait un peu de piste aujourd'hui (vendredi) donc c'était bien."

Q: Vous êtes à 40 minutes du leader, Nasser al-Attiyah (Toyota). Croyez-vous encore à la victoire ?

R: "Ca peut basculer jusqu'à la dernière spéciale. Pour l'instant, tout est possible. Même si 40 minutes, c'est loin... La première place est loin mais les problèmes peuvent arriver à tout le monde. Ce n'est pas fini."

Q: Quelle stratégie allez-vous adopter ?

R: "On n'en a pas encore parlé, on n'y a pas vraiment réfléchi. Pour l'instant, c'est la journée de repos: on va voir où on en est exactement. On va analyser un peu, voir ce qu'on sait des spéciales. Il faudra déjà passer la première, où on sera devant..."

Q: Un mot sur la polémique autour du roadbook de la 3e étape et cette erreur, reconnue par les organisateurs, au km 177.

R: "On perd 20-30 minutes, on perd beaucoup de temps à chercher un waypoint sur une note qui est fausse (un pylône n'a pas été dessiné dans la bonne case, NDLR). Si c'est faux, c'est faux. Il faut assumer d'avoir fait une erreur (...) Si un waypoint doit s'ouvrir et que un kilomètre après, il est pas ouvert, on se dit qu'on est faux. Après, certains sont allés plus loin, ça c'est ouvert... Mais comment tu veux le savoir ? C'est bien de gagner mais ça ne me rend pas mon temps. On serait peut-être 2e à 10 ou 15 minutes... Aujourd'hui, on est à 40 mais bon, vu qu'il y a des erreurs dans le roadbook, Nasser al-Attiyah va peut etre se paumer aussi (sourire)."

Propos recueillis par Nicholas Mc ANALLY

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