Fed Cup: le double défi des Bleues face à la Belgique

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Les Bleues vont vivre deux épreuves en une contre la Belgique ce week-end à Liège en quarts de finale de la Fed Cup: sur le terrain, mais aussi en coulisses, en essayant de reconstruire un groupe avec Caroline Garcia, de retour après deux ans d'absence.

Le traumatisme qui mine l'équipe de France depuis sa finale perdue en novembre 2016 vit peut-être ses dernières heures, même s'il faut toujours rester prudent.

Depuis cette défaite en finale, et la décision dans la foulée de Caroline Garcia de se mettre en retrait de l'équipe de France, les Bleues se sont déchirées.

Une brouille aux accents parfois ridicules de cour d'école, cristallisée autour de l'inimitié entre la désormais N.1 française et son ancienne partenaire de double, Kristina Mladenovic. La dernière avait à l'époque publiquement fait savoir tout le mal qu'elle pensait de la décision de Garcia, entraînant une réaction en chaînes inarrêtable.

- Pas de psychodrame -

A coups de déclarations à distance, de tweets, de malentendus, le fossé s'est creusé pendant des mois, à tel point que pas grand monde n'imaginait un retour de Garcia en Bleue si tôt. Mais ce divorce a coûté cher aux Bleues qui n'ont pas joué avec leur N.1 pendant plus de deux ans: deux victoires, dont l'une face à la Belgique justement (2018) et deux défaites. Un coût que n'a plus voulu supporter Julien Benneteau, nommé capitaine à l'été 2018, et qui a jusqu'ici réussi un petit tour de force: faire revenir Garcia dans le même groupe que Mladenovic, et sans psychodrame.

Le capitaine a assuré dès mercredi que les retrouvailles entre les filles s'étaient "bien passées". Caroline Garcia avait prévenu trois jours plus tôt que si le premier contact serait "froid", elle arriverait de son côté à faire la part des choses. Les photos de filles souriantes à l'entraînement distillées par la FFT sur Twitter semblent démontrer qu'elle n'est pas la seule, et que la thérapie de groupe fonctionne jusqu'ici. En tout cas devant les caméras.

"Mardi soir (...), on s'est réuni pour parler, échanger sur deux trois petites choses. C'était important (...) de revenir sur le passé", a raconté Julien Benneteau.

"Et ensuite, moi, ma manière de fonctionner, mes choix, et mon mode de fonctionnement ne se font pas en fonction du passé. C'est une nouvelle aventure, un nouveau départ", a-t-il décrété.

Pour ce nouveau départ, le capitaine n'a pas hésité à écarter des débats Kristina Mladenovic, pas alignée en simple samedi, préférant Caroline Garcia et Alizé Cornet.

"On fera un point samedi soir. Mais aujourd'hui je m'appuie sur les deux premières françaises au classement", s'est-il justifié. Logique.

- Fin de série pour Mladenovic -

Pièce maîtresse des Bleues depuis plus de trois ans, +Kiki+ n'avait plus manqué le simple du samedi depuis 2015 et une demi-finale face à la République tchèque. Mais sa chute abyssale et continue depuis plus d'un an, qui l'a fait sortir récemment du top 60, ne lui permettait pas vraiment de poursuivre cette série.

"C'est tout simplement le choix du capitaine", a-t-elle sobrement réagi. Elle n'a pas été non plus été alignée en double, mais la capitaine peut changer ce scénario d'ici dimanche. L'hypothèse d'une paire Garcia-Mladenovic alignée dimanche n'est donc pas encore tout à fait exclue.

Sur le terrain, la rencontre face à une équipe belge quasiment jumelle, si l'on s'en tient au classement des joueuses, ne s'annonce pas simple. La N.1 belge, Elise Mertens, 21e mondiale, va clairement donner du fil à retordre à ce groupe en reconstruction.

"On sait que tous les matches ce week-end seront serrés, compliqués. Si on prend les classements de chacune, c'est très proche", a reconnu Julien Benneteau.

Evidemment une qualification en demi-finales faciliterait ce travail thérapeutique entamé depuis quelques jours. Les rancoeurs s'oublient vite dans l'euphorie d'une victoire.

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