Les rassemblements se sont tenus jusqu'à présent de manière pacifique.
A Alger, des dégradations ont été commises en marge des manifestations d'ampleur qui se sont tenues vendredi.
Le musée national des Antiquités et Arts islamiques , qui est le plus ancien du pays, et l'un des plus vieux du continent africain. a été été saccagé. Des objets ont été dérobés, et plusieurs ailes incendiées, mais l'intervention des pompiers a permis d'éviter une propagation du feu. Un école a également été brûlée.
Plus d'une centaine de policiers ont été blessés, à la suite de heurts avec des manifestants.
Cette nouvelle mobilisation, qualifiée d'"historique", par la presse algérienne, vise à s'opposer à un cinquième mandat du président sortant Abdelaziz Bouteflika, qui a maintenu sa candidature après deux décennies d'exercice du pouvoir. Il s'agit du troisième vendredi de protestation. Des rassemblements qui se sont déroulés jusqu'à présent de manière pacifique dans la capitale algérienne et dans d'autres villes du pays, mais aussi dans plusieurs agglomération de France, comme à Paris ou Marseille.