Urgence humanitaire au Mozambique

Urgence humanitaire au Mozambique
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Par Euronews avec AFP
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Dix jours après le passage du cyclone Idai le Mozambique face aux risques d'épidémies : la Croix-Rouge évoque une "bombe à retardement" humanitaire.

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La région de Buzi à l'Est du Mozambique est l'une des plus affectées par les intempéries.

Le bilan encore provisoire des inondations et des éboulements fait état de plus de 700 morts.

Au total, près de deux millions de personnes ont été touchées pour le cyclone en Afrique australe.

Gaspard Armando, rescapé mozambicain du cyclone Idai : "Depuis les inondations, nous vivons sur la terrasse....Nous n'avons rien à manger. Nous avons très faim et n'avons nulle part où vivre, tout a été détruit."

Les rescapés attendent la réouverture des axes routiers qui leur permettront de recevoir de l'aide en nourriture, tentes et médicaments.

Les inondations ont détruit 500 000 hectares de récoltes et les Nations unies ont lancé un appel pour rassembler 280 millions de dollars pour venir aide au Mozambique.

Le chef de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge met en garde contre des risques d'épidémies auxquels font face les rescapés.

Elhadj As Sy, chef de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) : "Pour être honnête, les transports en commun et les abris sont en mauvais état. Certains sont même épouvantables. L'un des abris que j'ai visité se trouvait dans une école ; 3 000 personnes dans une école de 15 salles de classe, et l'école elle-même est à moitié inondée et il y a seulement six toilettes pour toutes ces personnes. Il n'est donc pas exagéré de dire que nous sommes vraiment assis ici sur une bombe à retardement pour l'eau, l'assainissement et l'hygiène."

"Ce sont des personnes très très vulnérables : des enfants très vulnérables, des jeunes filles et des femmes très vulnérables. Si nous ne faisons rien, alors nous ne devrions pas être surpris et ensuite nous désoler de ce qui s'est passé."

Selon la Croix-Rouge, il existe "un risque élevé de maladies transmises par l'eau comme le choléra, le typhus et le paludisme".

De son côté, le gouvernement mozambicain a déjà identifié plusieurs cas suspect de choléra.

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