GP de Bahreïn: Ferrari a fait ses devoirs

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A la traîne lors du premier Grand Prix de la saison en Australie il y a quinze jours, Ferrari a passé la seconde en ouverture du GP de Bahreïn, dominant largement les deux premières séances d'essais libres vendredi.

La Scuderia semble avoir un coup d'avance en vue des qualifications samedi (18h00-19h30 locales/16h00-17h00 françaises) sur le circuit de Sakhir. Mais on sait les écuries habituées à en garder sous la pédale avant le "money time".

"Le résultat est bon mais nous n'étions pas tous sur la même stratégie, donc je n'y prêterais pas trop d'importance, rappelle d'ailleurs Sebastian Vettel. Il faut encore s'améliorer car Mercedes a l'air vraiment rapide."

Qui plus est, dans le désert bahreïni, être en pole est loin de garantir le succès, le poleman ne s'étant imposé qu'à six reprises en quatorze éditions.

Avec quatre succès en 2012, 2013, 2017 et 2018, l'Allemand, le plus véloce jusque-là, est le pilote qui a le plus gagné à Bahreïn. Et Ferrari est l'équipe la plus récompensée avec six victoires, deux fois plus que Mercedes.

Pour expliquer le déficit de performance à Melbourne, où la Scuderia a terminé quatrième et cinquième, "nous avons quelques réponses et des raisons de penser que nous serons plus forts ici, mais je ne peux pas encore le quantifier", disait Vettel jeudi.

- "Rude bagarre" en qualifications -

Lors de la deuxième séance -- la seule représentative des qualifications et de la course (18h10/17h10 dimanche), courues au crépuscule --, il a bouclé son meilleur tour en 1 min 28 sec 846/1000, 35/1000 seulement devant son équipier monégasque Charles Leclerc.

Troisième vendredi soir, le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) a été relégué à 603/1000 et son équipier finlandais Valtteri Bottas, vainqueur de la manche australienne, à 711/1000.

"Pour le moment, Ferrari semble devant, donc il nous faut continuer à travailler et analyser pour revenir plus fort demain. En qualifications, tout le monde sera un peu plus proche, ça devrait être une rude bagarre", prévoit le quintuple champion du monde.

L'Allemand Nico Hülkenberg (Renault) a surpris en complétant le top 5 à 823/1000, devant le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) à 879/1000.

Le Danois Kevin Magnussen (Haas), le Britannique Lando Norris (McLaren), le Français Romain Grosjean (Haas) et le Russe Daniil Kvyat (Toro Rosso) ferment le top 10 au-delà de la seconde.

Passés chez Red Bull et Renault respectivement, le Français Pierre Gasly et l'Australien Daniel Ricciardo peinent pour leur part à prendre la mesure de leurs nouvelles monoplaces. Ils sont 12e et 15e à 1 sec 583/1000 et 2 sec 002/1000.

Avec Leclerc devant Vettel, la Scuderia avait déjà dominé la première séance, disputée dans la chaleur du début de l'après-midi, devant les Mercedes et les Red Bull.

- Williams compose avec son passé -

De nouveau tout en bas de la feuille des temps, Williams a confirmé recevoir les services d'une illustre figure de son Histoire pour tenter de sortir la tête de l'eau: son cofondateur, aux côtés de Frank Williams, Patrick Head.

Directeur technique et chef de l'ingénierie entre 1976 et 2011, Head, 72 ans, en demeurait actionnaire. Il "offre actuellement son soutien à court terme à notre équipe d'ingénieurs en étant que consultant", a précisé Williams au site de la F1.

Dernière du Championnat l'an passé avec une monoplace très difficile à manoeuvrer, l'écurie basée à Grove (Royaume-Uni) a connu un début de saison encore plus compliqué: elle a manqué les deux premiers jours d'essais hivernaux en février faute d'avoir assemblé sa voiture dans les délais et se trouve reléguée très loin en terme de performance.

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Son directeur technique Paddy Lowe "s'est mis en congé de l'entreprise pour des raisons personnelles" à dix jours du premier GP, ce qui apparaît comme une mise à l'écart.

Avant la première grande explication du week-end, la troisième et dernière séance d'essais libres aura lieu samedi à 15h00 locales (13h00).

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