L'Angola face au défi du déminage

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Par Euronews
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Dix-spet ans après la fin de la guerre civile, le pays s'attelle à "nettoyer" les zones remplies de mines anti-personnelles et d'engins explosifs. Leur présence fait encore aujourd'hui des ravages parmi les civils.

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En cette journée internationale de sensibilisation au problème des mines antipersonnelles, euronews s'est rendu en Angola. Dans les province de Huambo et de Malange, mines antipersonnels et engins explosifs appartiendront bientôt au passé. La Commission Nationale Intersectorielle de Déminage et d'Assistance Humanitaire est confiante. D'ici à trois mois, elle sera en mesure d'annoncer officiellement qu'il n'y a plus de mines dans ces deux zones.

"Dans peu de temps, on pourra annoncer que les provinces de Malange et Huambo sont débarrassées des mines. On pense que dans 3 mois le travail sera accompli", explique Adriano Gonçalves à la tête de la Commission Nationale Intersectorielle de Déminage et d'Assistance Humanitaire (CNIDAH).

C'est une nouvelle très encourageante pour ce pays, l'un des plus minés au monde selon les epxerts, et où une sanglante guerre civile a laissé des traces indélébiles. Malgré tous les efforts de déminage, les mines terrestres représentent encore aujourd'hui un risque réel pour les civils. D'autant que les financements commencent à manquer.

"L'un des environnements les plus difficiles au monde"

"On continue à travailler pour déminer les zones concernées mais on travaille à un niveau beaucoup moins élevé qu'avant. Si l'on veut atteindre ce but on devra avoir près de 300 millions de dollars pour nettoyer les zones. Il y a 1220 zones connues à ce jour", a ajouté Andriano Gonçalves.

Certaines ONG dénoncent des accidents récents et réguliers à cause des mines. Des engins explosifs qui empêcheraient aussi le développement et la diversification de l'économie angolaise.

"Il y a un contexte très complexe de guerre en Angola. 27 ans de guerre civile menées par plusieurs factions. On trouve des mines qui proviennent de plus de 24 pays, avec plein de mécanismes différents.Travailler en Angola est peut-être l'un des environnements les plus difficiles au monde," estime Ralph Legg, responsable de l'association Halo Trust.

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