Bordeaux-Bègles: Jalibert à la recherche du temps perdu

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Ouvreur talentueux à l'ascension précoce stoppée par deux blessures au genou gauche, une opération et un an d'infirmerie, Matthieu Jalibert doit retrouver le haut de l'affiche d'ici juin avec Bordeaux-Bègles, qui reçoit Castres samedi (14h45), pour raccrocher le wagon du XV de France et rêver du Japon.

Il a repris la compétition le 23 février dernier contre Grenoble, "autant déterminé que pressé de pouvoir rejouer", un peu plus d'un an après sa rupture partielle du ligament postérieur survenue contre l'Irlande à l'occasion de sa première sélection en Bleu.

"Il faut que je regagne ma place, que je refasse des performances. Je suis toujours le même, et même peut-être un peu plus fort mentalement", avait-il déclaré juste avant cette reprise tant attendue.

Depuis, celui dont on loue la maturité bluffante malgré ses 20 printemps, capé en Bleu après seulement 11 apparitions en Top 14 et dont l'UBB attend beaucoup dans sa quête de Top 6, vient d'enchaîner cinq matches, sans crainte ni prise de risques.

"Je me suis bien préparé, le groupe m'a bien remis dedans aussi", dit-il, serein. Et très à l'écoute des conseils de la référence au poste à l'UBB, Brock James. Le Franco-Australien, qui porte double casquette d'entraîneur-joueur depuis quelques mois, "est tout le temps derrière mon dos pour que je travaille encore un peu plus", sourit Jalibert.

James lui apprend notamment à temporiser. "L'année dernière, j'avais la fougue de la jeunesse, je voulais tout le temps jouer, relancer de partout. Maintenant, on essaie de trouver le juste milieu, de faire le bon choix au bon moment".

- Les Bleus dans un coin de la tête -

Le jeu de pression et d'occupation prôné cette saison par l'UBB ne le bride pas. Bien au contraire pour celui qui prend souvent l'Anglais Owen Farrell en modèle. "Ce sont des choses qui marchent quand c'est bien fait, admet-il. C'est très simple. On tape, on chasse, on récupère et ensuite, on peut prendre des initiatives. Ce n'est pas forcément restreint".

Un brin contre nature toutefois pour celui qui a besoin de se montrer, de prouver, quitte à surjouer parfois ?

"Matthieu est impatient, c'est un compétiteur, il cherche toujours l'excellence, souligne Brock James. Même après 12 mois sans être sur le terrain, il a envie d'être à son meilleur niveau chaque fois qu'il met un pied sur le terrain. S'il ne l'est pas, ça le frustre très vite. La lecture du jeu, le jeu d'instinct, on ne peut pas enlever ça de son jeu. C'est là où il est le plus dangereux en plus. C'est un point fort chez lui".

Comme sa volonté de réintégrer les Bleus, son défi jusqu'à la fin de la saison. En son absence, Jalibert s'est félicité des bonnes productions en 10 de Romain Ntamack, avec qui il a échangé pendant le dernier Tournoi. Mais il a aussi vu qu'aucune hiérarchie ne s'est dégagée et que tout reste ouvert à deux mois de l'annonce de la liste pour le Japon.

"Ca reste dans un coin de ma tête, avoue-t-il. J'y ai goûté à l'équipe de France et j'ai envie d'y regoûter. Je fais partie des joueurs qui sont regardés, comme il y en a plein en Top 14. Mais il faut bien revenir avec le club, enchaîner. Ca viendra si ça doit venir".

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