Top 14: Paris au pied du volcan

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Qu'importe les absences qui déciment son effectif: le Stade Français, souvent meilleur face aux vents contraires, est condamné à croquer dimanche (16h50) l'ogre Clermont pour atteindre son objectif de qualification pour la phase finale du Top 14.

Cela fait quelques semaines que les Parisiens n'ont plus le droit à l'erreur à Jean-Bouin, sans doute précisément depuis qu'ils y ont concédé leur quatrième défaite de la saison en championnat, début mars face au Stade Toulousain (28-9).

Après les réceptions de Castres (32-16) puis d'Agen (25-22), voilà donc un nouveau "match de la dernière chance" pour le Stade Français, en dehors du wagon des six qualifiés à quatre matches du terme de la saison. Il se rendra ensuite sur le terrain du Racing 92 pour le derby, puis de Montpellier, un concurrent direct, avant une dernière rencontre plus abordable à domicile contre Pau.

"Mathématiquement, à ce moment de la saison, ça va devenir très compliqué si on ne gagne pas" pour finir dans les six premiers, consent l'entraîneur de la touche, Paul O'Connell.

Et le bilan de la saison serait forcément décevant, quand bien même il s'agit de la première du manager sud-africain Heyneke Meyer. Car pour lui, le propriétaire du club, le milliardaire suisse d'origine allemande Hans-Peter Wild, a sorti le chéquier, débauchant à prix d'or Nicolas Sanchez, Gaël Fickou et Yoann Maestri.

Avant de lui donner les coudées encore un peu plus franches sur le secteur sportif, sacrifiant début janvier son homme de confiance Robert Mohr puis Julien Dupuy, au club depuis dix ans comme joueur puis entraîneur.

- "Fierté des hommes" -

L'ancien sélectionneur des Springboks et ses joueurs n'abordent cependant pas ce rendez-vous crucial dans les meilleures conditions: aux blessures notamment de Maestri et du pilier gauche Sigfried Fisi'ihoi se sont ajoutées face à Agen celles de l'autre pilier gauche (Heinke van der Merwe), et des deux arrières (Hamdaoui et Ensor), ainsi que les suspensions du troisième ligne Sekou Macalou et du centre Jonathan Danty.

Malgré ces vents contraires face au SUA, et à 13 contre 15 pendant la dernière demi-heure, Paris a néanmoins su trouver les ressources pour s'imposer, entretenant une forme légende selon laquelle il n'est jamais meilleur que dans la difficulté, dos au mur. Quand il doit se reposer sur "la fierté des hommes" comme le disait Laurent Sempéré après le succès face à Agen.

Au club depuis onze ans, le talonneur était du titre de champion de France 2015, en partie né lors d'une victoire épique sur le terrain du Racing, à trois journées de la fin, à quatorze contre quinze pendant une heure. Puis du titre en Challenge européen en 2017, dans la foulée de l'épisode de la fusion avortée avec le Racing, et alors que le flou régnait autour de l'avenir du club, avant son rachat par Wild.

Lors de ces deux saisons, Sergio Parisse était déjà le capitaine. Lui, comme Sempéré ou d'autres anciens, font figure de passeurs de mémoire, explique le pilier droit Paul Alo-Emile: "Sergio adore parler de ce que représente le maillot. Je pense que c'est le plus important pour nous: jouer pour ce maillot". Mais un maillot qui n'a plus vu la couleur de la phase finale du championnat depuis 2015.

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