Depuis 1989, le Cachemire est en proie à une rébellion séparatiste qui a fait plus de 70 000 morts. Une insurrection à laquelle le gouvernement nationaliste s’est promis de mettre un terme.
New Delhi renforce encore un peu plus sa tutelle sur le Cachemire. Ce lundi, le gouvernement indien a annoncé devant les parlementaires, la révocation de l’autonomie du Jammu-et-Cachemire. Un Etat situé à la frontière du Pakistan et revendiqué par ce pays.
Une décision qui ravive les tensions déjà très fortes, dans cette région hautement militarisée : les autorités ont déployé 80 000 forces paramilitaires supplémentaires dans la région.
Sur Twitter, l’ancienne ministre en chef de l’État s’est insurgée, contre la politique de New Delhi et contre « l’oppression », dit-elle, d’une « ampleur inimaginable ». Comme d’autres responsables kashmiri, elle se retrouve aujourd’hui assignée à résidence par les autorités indiennes.
Depuis 1989, le Cachemire indien est en proie à une rébellion séparatiste qui a fait plus de 70 000 morts. Une insurrection à laquelle le gouvernement nationaliste de Narendra Modi s’est promis de mettre un terme.