Les écoles, collèges, lycées et universités sont fermées pour une période de dix jours en Italie. La France, elle, déplore deux nouveaux décès, portant le bilan à six décès.
En quelques jours, le coronavirus en Italie est passé d'une crise régionale à une véritable urgence nationale. Ecoles, collèges, lycées et universités sont fermées pour une période de dix jours.
Des mesures similaires ont été prises dans d'autres pays mais à un niveau local comme ici au Royaume-Uni. Mais les autorités sanitaires britanniques s'avouent inquiètes.
"Ce qui était prévu à l'origine était fondé sur l'idée que si cela pouvait être contrôlé en Chine et contenu partout ailleurs, le virus pouvait être éradiqué, analyse le Professeur Chris Whitty, médecin en chef au Royaume-Uni. Je pense qu'il y a peu de chances que cela se produise maintenant. Ces chances sont proches de zéro."
Six décès en France
La France s'évertue elle aussi à endiguer la maladie. Deux autres personnes sont mortes après avoir été infectées, portant à six le nombre total de décès. Les moyens utilisés sont la quarantaine et l'auto-confinement. Mais cela pourrait ne pas suffire.
"Nous n'avons pas de vaccin. En fait, nous faisons juste de la surveillance de patients, malades ou non, nous les isolons et nous organisons la vie administrative d'un territoire contaminé, se désole le Dr Eric Henry, médecin généraliste à Auray, dans le Morbihan. C'est un peu comme Fukushima, rien ne bouge."
Toute l'Europe scrute la façon dont l'Italie organise la riposte. Des tentes sont installées à l'extérieur des hôpitaux pour traiter des patients présentant des symptômes suspects. Une opération quasi militaire a été lancée pour désinfecter les transports et les lieux publics. Des mesures draconiennes qui pourraient aussi être prises dans d'autres pays.