14 personnes sont poursuivies pour avoir fourni une aide logistique aux trois terroristes qui avaient abattu 17 personnes à Paris, principalement dans les locaux du journal Charlie Hebdo et dans une supérette cacher.
Ils étaient onze dans le box des accusés ce mercredi à l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015 qui se tient dans une cour spécialement aménagée à Paris.
Derrière des vitres blindées, entourés de policiers encagoulés, les onze hommes sont poursuivis pour avoir fourni une aide logistique aux trois terroristes qui avaient abattu 17 personnes à Paris, principalement dans les locaux du journal Charlie Hebdo et dans une supérette cacher. Ces attentats avaient suscité une vague d’indignation immense en France et à travers le monde.
L'ombre des terroristes, tous les trois abattus par les forces de l'ordre, plane sur ce procès. Ils avaient agi au nom d'Al Qaida et de l'Etat islamique.
Des avocats de la défense pointent l'échec des services de renseignement français : "Ce ne serait pas arrivé si les services de renseignement n'avaient pas cessé de surveiller les frères Kouachi et Amédy Coulibaly. Par ailleurs, ceux qui ont fourni les armes ne sont pas poursuivis dans ce procès", indique Isabelle Coutant-Peyre, l'avocate d'Ali Riza Polat, l'un des 14 accusés.
Des proches des victimes et des rescapés des attentats étaient présents pour le premier jour de ce procès qui doit s'étaler jusqu'au 10 novembre. Plus de 150 experts et témoins doivent être entendus. Un procès sans les terroristes et sans trois de leurs principaux complices, Hayet Bouymédienne et et les frères Belhoucine, qui avaient fui en Syrie avant les attentats. On ignore s'ils sont encore en vie.