De nombreux pays européens ont lancé leurs propres applications de traçage du coronavirus, avec des succès différents. Gros plan au Portugal, en France et au Royaume-Uni.
De nombreux pays européens ont lancé leurs propres applications de traçage du coronavirus, avec des succès différents. Gros plan au Portugal, en France et au Royaume-Uni.
Portugal
Au Portugal, le parlement doit se pencher sur un projet de loi controversé. Le gouvernement souhaite en effet rendre obligatoire le téléchargement d'une application mobile de traçage des contacts.
Le Premier ministre António Costa a dit souhaité que cette application, appelée StayAway Covid, soit obligatoire "dans les contextes professionnel, scolaire et, académique", ainsi qu'au sein des forces de l'ordre et des administrations publiques.
Certains s'inquiètent de l'utilisation éventuelle des données collectées par cette application.
Et de critiquer le caractère obligatoire, voulu par le gouvernement, qui prévoit d'ailleurs des amendes pour quiconque refuserait d’utiliser cette application.
France
En France, l'application StopCovid, lancée en juin, reposait notamment sur le volontariat. Mais, faute d'utilisateurs, à peine plus de 2 millions, elle a été enterrée.
Lors de son intervention télévisée ce mercredi soir, le président Emmanuel Macron a bien reconnu que cette application avait été très peu téléchargée comparé aux autres pays européens.
Les autorités promettent le lancement, la semaine prochaine, d'une nouvelle application appelée "Tous anti-Covid".
Royaume-Uni
De l'autre côté de la Manche, l'application de traçage NHS Covid-19 lancée fin septembre par le gouvernement britannique a été bien mieux accueillie : plus de 12 millions de téléchargements en quelques jours.
Un des arguments, c'est la protection des données personnelles.
Les promoteurs de l'application l'assurent :
- pas besoin de savoir qui on est et où on se trouve.
- l'application repose sur l'échange de codes générés de manière aléatoire.
- ces codes sont cryptés et supprimés au bout de 14 jours.
- et les autorités ne peuvent s'en servir pour identifier les utilisateurs.