En Hongrie, l'engouement pour les chiens en cette période de pandémie

Un chien dans un refuge en Hongrie
Un chien dans un refuge en Hongrie Tous droits réservés Euronews
Tous droits réservés Euronews
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les refuges pour chiens sont très fréquentés ces derniers temps. Très souvent, la démarche d'adoption est sincère, mais c'est aussi parfois pour contourner le couvre-feu.

PUBLICITÉ

Qui l'eût cru. En Hongrie, les refuges pour chiens sont devenus un lieu très couru en ces temps de pandémie. De plus en plus de visiteurs viennent pour adopter un compagnon, soit parce que le télétravail leur laisse davantage de temps pour s'en occuper, soit - et c'est plus problématique - parce que c'est un bon prétexte pour sortir le soir. Le gouvernement autorise en effet les propriétaires de chiens à sortir pour une promenade malgré le couvre-feu. Alors dans le refuge pour animaux « Noé », on a pris des dispositions :

« Les personnes qui souhaitent adopter doivent nous envoyer des photos ou des vidéos de leur domicile, de l'environnement dans lequel elles vivent, explique Kinga Schneider, la responsable. Nous leur demandons de se présenter dans une lettre, nous discutons avec elles au téléphone et nous leur demandons de venir au moins deux fois par semaine pour faire la connaissance de l'animal, pour qu'un lien commence à se tisser. »

Les responsables des refuges alertent aussi sur les risques. En cas de contamination par le Covid, le maître devra s'astreindre à un isolement de deux semaines et s'organiser pour faire sortir le chien par des tiers. Somme toute, rien que du bon sens, valable en période de Covid et en dehors…

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Hongrie : l'opposition appelle à des élections anticipées en cas de victoire aux européennes

Péter Magyar, le nouveau rival de Viktor Orban a rassemblé des dizaines de milliers de partisans

Les chiens comprennent quand on leur parle, selon une étude