Les stations de ski françaises réclament de la visibilité

Station de ski de Chamrousse, près de Grenoble, France, 7 janvier 2021
Station de ski de Chamrousse, près de Grenoble, France, 7 janvier 2021   -  Tous droits réservés  PHILIPPE DESMAZES/AFP or licensors
Par euronews  avec AFP

Dans les Alpes, l'allègement des restrictions est espéré pour février : une question de survie pour les différents acteurs économiques de la montagne qui souffrent.

Les dernières décisions sanitaires du gouvernement français ont été accueillies avec résignation, mais aussi peur dans les Alpes. A Chamrousse, station de ski française située près de Grenoble, on attend avec impatience la réunion du 20 janvier destinée à étudier l'éventuelle réouverture des remontées mécaniques début février... Pour beaucoup, il en va de la survie.

"On pourrait pas dire qu'on est surpris par rapport à cette décision, c'est juste que là ça commence à devenir très compliqué pour nous. L'objectif c'est d'être fixés très rapidement, avoir de la visibilité pour pouvoir assurer février. Si on ne réalise pas février, ça va devenir très très compliqué pour l'ensemble des acteurs de la montagne" affirme Marius Dompnier, adjoint de direction de l'Office de tourisme de Chamrousse.

Les restaurateurs de la station ont fait une croix sur leur saison d'hiver et savent qu'ils devront se contenter de la vente à emporter comme Jean-Philippe Reymond , responsable du restaurant "Les Gaboureaux" :

"Même si les habitants de la station jouent le jeu, viennent acheter des pizzas ou un plat à emporter chez nous, ça reste totalement marginal, de toute façon, et puis nous, on a des établissements qui sont faits pour faire 200 couverts. Donc rester ouvert pour faire 10 couverts, on le fait puisqu'on fait du service public, vraiment là en ce moment on fait du service public, l'État nous paie pour faire du service public, on le fait, et c'est déjà pas mal..."

Dans un premier bilan de cette saison hivernale, les professionnels de la montagne ont fait état cette semaine d'un taux d'occupation en "chute libre". Ils ont déclaré une perte énorme de chiffre d'affaires pour l'ensemble de la filière : 1,5 milliard d'euros sur les deux semaines des congés de Noël.

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