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Les solutions Macron pour les étudiants : insuffisantes et problématiques

Manifestation étudiante à Paris, 20 janvier 2021
Manifestation étudiante à Paris, 20 janvier 2021 Tous droits réservés  Christophe Ena/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par euronews
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Emmanuel Macron a proposé trois mesures aux étudiants en détresse face à la crise sanitaire, la réaction de Paul Marsan, représentant étudiant en Aquitaine.

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Face à la détresse des étudiants qui subissent de plein fouet la crise sanitaire, Emmanuel Macron a apporté  des réponses. Depuis l'université de Paris-Saclay où il a rencontré certains d'entre eux, il a annoncé trois mesures : retour à la fac en présentiel un jour par semaine en demi-groupe, la création d'un "chèque psy" et l'accès à deux repas par jour à 1 euros au restaurant scolaire universitaire pour tous les étudiants. Jusqu'ici seul les boursiers étaient concernés.

Rien à redire sur "le chèque psy" qui permettra de pouvoir consulter un psychologue et suivre des soins, mais sur les deux autres points en revanche, pour Paul Marsan, vice-président d'ATENA, l'Association Territoriale des EtudiaNts Aquitains, il y a des problèmes de taille :

"Depuis le deuxième confinement, donc depuis le mois d'octobre, les structures d'accueil et de restauration universitaires sont fermées. Donc aujourd'hui on créé une solution mais en créant une autre problématique qui est que pour avoir le repas à un euros du CROUS, il faut pouvoir aller manger au CROUS. Et ça c'est une réelle problématique, les étudiants aujourd'hui ne peuvent pas aller s'alimenter dans les structures de restauration du CROUS , alors que, prenons un comparatif simple, les cantines sont ouvertes dans les écoles et les lycées."

Il est vrai que les CROUS, quand ils ne sont pas fermés, ne proposent que des plats à emporter.

"Pour la deuxième mesure, d'un côté c'est ce qui était demander, c'est-à-dire pouvoir reprendre les cours en présentiel, sauf que là ce qui est proposé est très partiel et on se retrouve dans une problématique qui est de faire venir des étudiants un jour par semaine, une semaine sur deux , et cela pose des questions pour le logement et les transports."

Le logement, les transports, pour les étudiants dont la situation financière est catastrophique, ce sont des obstacles difficilement surmontables. Souvent, ils ont dû abandonner leur logement, ils n'ont plus de petit boulot en raison de la fermeture des restos et des bars, et n'ont pas d'argent à mettre pour aller suivre un jour de cours toutes les deux semaines sur leur lieux d'étude. 

Sans parler du peu de bénéfice psychologique... 

Selon certaines associations étudiantes comme ATENA, ces problématiques seraient moindres si la reprise des cours pouvait se faire par demi-groupe toute une semaine sur deux en présentiel.  

Privés depuis plus de deux mois de cours en présentiel, contrairement aux élèves des lycées, des classes prépa ou des BTS, de nombreux étudiants continuent d'éprouver un sentiment d'injustice.

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