Pâques : l'économie sous cloche en Europe

Pour la deuxième année consécutive, beaucoup d'Européens vont vivre Pâques confinés, avec des restaurants et des magasins fermés et des déplacements sérieusement limités.
Parmi les innombrables conséquences économiques, la lourde chute des actions d'IAG, la maison mère de British Airways. Reflet d'un secteur lourdement impacté alors que la troisième vague de Covid-19 balaie l'Europe.
Au Royaume-Uni, les voyages restent interdits sauf pour le travail. Le gouvernement a fixé au 17 mai un possible retour des vacances à l'étranger. Une obligation assortie d'amendes se montant à 5 000 livres sterling. Selon l'Association internationale du transport aérien, le secteur a perdu l'an dernier 100 milliards d'euros, la demande a chuté de plus de 65% et la situation n'est pas prête de s'améliorer.
Hausse du risque de faillites
En Allemagne, le gouvernement Merkel vient de prolonger les mesures de confinement et a décidé que tous les magasins seraient fermés pour le long week-end de Pâques. Une situation qui alarme les professionnels du secteur. Ils mettent en garde face au risque accru de faillites. Selon la fédération allemande du commerce de détail, HDE, 54% des magasins de mode risquent l'insolvabilité après 100 jours de fermeture.
En France, un troisième confinement concerne également un tiers du pays dont la région parisienne. Le gouvernement étudie plusieurs pistes pour indemniser les 90 000 commerces fermés. Seul réconfort pour les Français, les chocolatiers font partie des commerces jugés essentiels et resteront donc ouverts.