Migration : Autriche et Serbie redoutent un afflux d'Afghans

Sebastian Kurz, chancelier autrichien, en déplacement à Belgrade donne une conférence de presse avec son homologue leksandar Vucic, président de la Bulgarie, le 4/9/2021
Sebastian Kurz, chancelier autrichien, en déplacement à Belgrade donne une conférence de presse avec son homologue leksandar Vucic, président de la Bulgarie, le 4/9/2021 Tous droits réservés Darko Vojinovic, AP
Tous droits réservés Darko Vojinovic, AP
Par euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

En visite à Belgrade, le chancelier autrichien Sebastian Kurz a souligné que les migrants fuyant les talibans ne devaient pas arriver en Europe

PUBLICITÉ

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz était ce samedi en visite à Belgrade. Aux côtés du président serbe, le jeune dirigeant conservateur a rappelé son opposition à l'accueil en Europe des migrants afghans fuyant le régime taliban.

"S'il y a des vagues de migration en provenance d'Afghanistan, les migrants doivent être pris en charge dans les pays voisins. C'est pourquoi nous sommes en contact avec les pays de cette région", a-t-il souligné, "il ne faut pas qu'ils se dirigent vers l'Europe".

La Serbie se dit également sur ses gardes. "Ceux qui partent d'Afghanistan ont un objectif clair : l'Europe de l'ouest et les Etats-Unis. Ils ne sont pas nombreux à vouloir rester dans les Balkans occidentaux. Nous nous montrerons solidaires avec tous, mais nous ne serons pas le lieu où ils pourront stationner", a averti le chef de l'Etat serbe Aleksandar Vucic.

Les Européens gardent en tête la crise migratoire de 2015, lors de laquelle des dizaines de milliers de personnes avaient afflué sur la route dite des Balkans. Un scénario qu'ils craignent de voir se répéter dans les prochains mois.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Quand les politiques de migrations nationales se heurtent au droit européen

Le référendum sur la révocation de maires albanais au Kosovo a été boycotté et a échoué

Le gouvernement de Belgrade organise des exercices militaires à la frontière avec le Kosovo