Quatre mois après sa dernière allocution télévisée, Emmanuel Macron reprend la parole ce soir face aux Français pour faire le point sur la pandémie.
Quatre mois après sa dernière allocution télévisée, Emmanuel Macron reprend la parole ce soir face aux Français.
Une cinquième vague redoutée
Le président de la République doit faire le point sur le Covid-19, alors que la courbe épidémique est de nouveau orientée à la hausse depuis un mois : + de 7 000 nouvelles contaminations quotidienne en moyenne enregistrées sur les 7 derniers jours (soit 2 000 de plus que début octobre) et chaque jour près de 40 décès supplémentaires.
Cette légère poussée épidémique se vérifie aussi dans les hôpitaux et les services de réanimation qui espèrent de ne pas avoir à affronter une cinquième vague.
Alors que le froid est là, et que d'autres épidémies comme la grippe et la bronchiolite menacent, le président français devrait rappeler à la vigilance face au Covid-19 et insister sur l'importance de la vaccination.
La campagne de rappel au ralenti
Près d'un an après le début de la campagne vaccinale, 91% des plus de 65 ans et 88 % des plus de 18 ans en France ont reçu les deux doses qui perdent toutefois de leur efficacité au fil du temps. L'heure est donc aujourd'hui à la troisième dose, et c'est sur ce point sensible qu'Emmanuel Macron est particulièrement attendu. Certains conditionnent le maintien du pass sanitaire à l'administration de cette troisième dose de vaccin, une mesure qui ne fait guère l’unanimité.
Sans l'imposer, le président français pourrait toutefois recommander ce rappel vaccinal qui connait jusqu’à présent un succès mitigé. Sur plus de 7 millions de personnes éligibles à la troisième dose, moins de la moitié a été revaccinée.
Un président en campagne
Cette allocution télévisée doit aussi permettre au président Macron d'occuper le terrain médiatique, à plus de cinq mois de l'élection présidentielle ; même s'il n'a pas encore officiellement annoncé sa candidature, qui ne fait toutefois guère de doute selon les observateurs. D'autant que face à lui, ses rivaux potentiels sont déjà en campagne.