Le mari d'une Britannico-Iranienne retenue par la justice iranienne depuis 2016 a estimé ne pas pouvoir continuer "beaucoup plus longtemps" sa grève de faim entamée en octobre pour alerter sur son sort, se disant "assez déprimé" après la visite d'une délégation iranienne.
Il y a 19 jours que le mari de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, détenue depuis plus de cinq ans en Iran, est en grève de la faim devant le ministère britannique des Affaires étrangères. Et il ne pourra pas tenir encore très longtemps, c'est ce qu'il a déclaré après la visite d'une délégation iranienne dont il a jugé le compte-rendu assez déprimant. Richard Ratcliffe assure avoir promis à son épouse Nazanin Zaghari-Ratcliffe de "ne pas aller trop loin". Il estime que sa femme se retrouve prise en otage à cause d'une vieille dette britannique de 400 millions de livres (467 millions d'euros), que Londres refuse de régler depuis l'éviction du shah d'Iran en 1979.
Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été arrêtée à Téhéran en 2016 et accusée de comploter pour renverser le gouvernement, ce qu'elle et ses partisans nient.