2 000 jours de détention en Iran pour Nazanin Zaghari-Ratcliffe

Access to the comments Discussion
Par Euronews  avec AFP
L’Iran détiendrait plus d’une douzaine d’Occidentaux en prison ou en résidence surveillée.
L’Iran détiendrait plus d’une douzaine d’Occidentaux en prison ou en résidence surveillée.   -  Tous droits réservés  Photo : Matt Dunham (Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.)

Cela fait 2 000 jours que la travailleuse humanitaire irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe est détenue par les autorités iraniennes.

Pour marquer cette date symbolique, son époux et sa fille ont organisé, ce jeudi, un jeu devant le Parlement britannique à Londres pour dénoncer son arrestation qu'ils jugent arbitraire.

"Aujourd'hui, la majorité des otages dans le monde sont des otages d'Etat : ce sont les gouvernements qui s'adonnent à cette pratique. C'est la grande transformation par rapport à il y a dix ans. Il y a un vide politique à combler et il faut une plus grande fermeté à l'égard de ceux qui s'y livrent", réagit son conjoint Richard Ratcliffe.

Nazanin Zaghari-Ratcliffe, cheffe de projet pour la Fondation Thomson Reuters a été arrêtée en 2016, puis condamnée à cinq ans de prison pour participation à des manifestations contre le régime iranien en 2009, ce qu'elle nie.

Un mois après avoir fini de purger sa peine, elle a été condamnée le 26 avril 2021 à un an de prison et à un an d'interdiction de quitter l'Iran.

Le cas de Nazanin Zaghari-Ratcliffe n'est pas isolé. L’Iran détiendrait plus d’une douzaine d’Occidentaux en prison ou en résidence surveillée. C'est notamment le cas de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah. La scientifique a été condamnée à cinq ans de prison en mai 2020 pour menace à la « sûreté nationale » et « propagande » contre la République islamique.